The COVID-19 pandemic has reinforced the dominance of what Daniela Gabor calls the Wall Street Consensus (WSC) as the hegemonic approach to sustainable development. Public commitments to "green recoveries" and climate resilience, growing fiscal deficits in the Global South, and new central bank emergency liquidity measures have created more space for WSC policies. We examine the key WSC climate policy toolsclimate infrastructure as an asset class, climate rescuer of last resort, disclosure of climate-related financial risks and carbon pricingand argue that these will increase financial vulnerability in the Global South while doing little to achieve climate-aligned development.
RÉSUMÉLa pandémie de COVID-19 a renforcé la prééminence de ce que Daniela Gabor appelle le Consensus de Wall Street (CWS) en tant que stratégie de développement durable. L'engagement public à soutenir la "régénérations verte" et la résilience climatique, le déficit fiscal croissant des pays du Sud, et les nouvelles mesures d'urgence de la banque centrale pour les liquidités ont créé plus d'espace pour les stratégies du CWS. Nous examinons les outils clés du CWS à l'usage de la politique sur le climatl'infrastructure du climat comme actif, les derniers recours pour un sauvetage du climat, l'indexation des risques financiers liés au climat et du prix du carboneet démontrons que ceux-ci augmenteront la vulnérabilité financière des pays du Sud, tout en accomplissant peu en termes de développement responsable visà-vis du climat.