Quantifying a species thermal tolerance is critical to assessing biological impacts of anticipated increases in temperature (e.g., climate change). Although many studies have documented the critical thermal maximum (CT max ) of fish, there is a paucity of research on thermal biology of sturgeon. The shortnose sturgeon (Acipenser brevirostrum LeSueur, 1818) is a threatened species that exists along the eastern coast of North America. They can be exposed to temperatures ranging from freezing to above 25°C. Using a heating rate of 6°C/h, CT max and the associated hematological responses of shortnose sturgeon acclimated to 10, 15, and 20°C were determined. There was a significant positive relationship between CT max and body mass, and CT max increased significantly with increases in acclimation temperature (T a ). In general, hematology of thermally stressed fish was modified relative to control (nonstressed) fish. Hematocrit, plasma lactate, and plasma Na + and Cl -of fish were all significantly influenced by thermal stress and T a . Glucose and K + were only significantly influenced by thermal stress. Future studies should address the importance of other stressors, such as salinity and toxicants, on thermal relationships of sturgeon.Résumé : La quantification de la tolérance thermique d'une espèce est essentielle à l'évaluation des impacts biologiques des augmentations anticipées de température (p. ex. changement climatique). Si de nombreuses études ont documenté le maximum thermique critique (CT max ) de poissons, peu de travaux se sont penchés sur la thermobiologie des esturgeons. L'esturgeon à museau court (Acipenser brevirostrum LeSueur, 1818) est une espèce menacée présente le long de la côte est de l'Amérique du Nord. Ces poissons peuvent être exposés à des températures allant du point de congélation à plus de 25°C. En appliquant un taux de réchauffement de 6°C/h, le CT max et les réactions hématologiques associées d'esturgeons à museau court acclimatés à des températures de 10, 15 et 20°C ont été déterminés. Une relation positive significative en est ressortie entre le CT max et la masse corporelle, et le CT max augmentait de manière significative à mesure qu'augmentait la température d'acclimatation. En général, l'hématologie des poissons assujettis à un stress thermique divergeait de celle de poissons témoins (non assujettis à un stress). Le stress thermique et la température d'acclimatation (T a ) avaient une incidence significative sur l'hématocrite, ainsi que sur les concentrations de lactate et de Na + et Cl -du plasma des poissons, alors que seul le stress thermique exerçait une influence significative sur le glucose et le K + . Les études futures devraient se pencher sur l'importance d'autres facteurs de stress, comme la salinité et les substances toxiques, dans les relations thermiques des esturgeons. [Traduit par la Rédaction] Mots-clés : Acipenser brevirostrum, maximum thermique critique, température d'acclimatation, taille corporelle, hématologie, esturgeon à museau court.