This article introduces the special issue of African Archaeological Review on the relevance of African livestock genetics to archaeology on the continent. It shows how modern and ancient animal genetic research in Eurasia has substantially revised archaeological scenarios for the origins and spread of food production there. It argues that, in contrast to colleagues in Europe and Asia, Africanist archaeologists have generally been slow to engage in truly collaborative research with archaeogeneticists, with some notable exceptions. It builds a case that animal introductions and domestication are as much social, cultural, and economic processes as they are ecological in nature. Through examples, it outlines some profound selective effects that animal keeping has had on humans themselves. Building on the concepts of taste and embodied practice in Stahl's (2002) discussion of artifacts and differently scaled encounters with non-local commerce, it develops suggestions for archaeologically studying genetically distinctive domestic animals as part of local and long-distance economic systems. Finally, it comments on the issue's review articles and offers suggestions for ways to encourage stronger collaboration between archaeologists and genetic researchers.Résumé Cet article montrent les façons dont les recherches génétiques animales modernes et anciennes en Eurasie ont révisé substantiellement les scénarios archéologiques des origins et de la propagation sur le continent. Il affirme que, par contraste avec ces colleagues en Europe et en Asie, les archéologues africanists ont généralement été lents à s'engager dans la recherche collaborative avec les archéogénéticiens, avec quelques exceptions notables. Il fait le cas que les introductions et les domestications sont autant des processus sociaux, culturels, et économiques qu'ils sont écologiques par nature. À travers des exemples, il résume quelques effets profonds selectifs que le gardiennage d'animaux a eu sur les être humains eux-mêmes. En prennant appui sur les concepts du goût et de la pratique Afr Archaeol Rev (2013) 30:1-20 DOI 10.1007 D. Gifford-Gonzalez (*) Department of Anthropology, University of California, Santa Cruz, Santa Cruz, CA 95064, USA e-mail: dianegg@ucsc.edu incarnés dans la discussion de Stahl (2002) des objets et des rencontres des échelles différentes avec le commerce non local, il avance des propositions pour l'étude des animaux domestiques génétiquement distincts comme un partie des systèmes economiques de longue-distance. Enfin, il commente les articles du numéro et offre les suggéstions d'encourager la collaboration plus étroite entre les archéologues et les chercheurs génétiques.