Archaeological research on the island of Aneityum, the southernmost inhabited island of the Vanuatu archipelago (the former New Hebrides), began in 1963 under the direction of Richard and Mary Shutler. It was soon after this that William Dickinson began analysing pottery sherds from various sites across the archipelago. He ultimately went on to study hundreds of samples, including -most recently -112 from the site of Teouma on Efate Island. Early pottery sites remained elusive in the southern islands for two decades after the Shutlers' pioneering work and on Aneityum for nearly 50 years. Assessments of the island's geomorphology, a key aspect regularly emphasised by Dickinson, coupled with perseverance and some serendipitous test-pitting finally led to the discovery of a Lapita site on Aneityum. Dickinson's petrographic expertise was once again called on some 50 years after research first started on the island, to contribute to initial identification of the site's significance. We examine the difficulty of finding Lapita on Aneityum through a historical lens in order to reflect back on other presumed Lapita "gaps" that remain today, such as in much of the main Solomons' chain and -with one current exceptionin Samoa. Perhaps the gaps in other regions are not as extensive as is often argued.
RÉSUMÉ
Les recherches archéologiques sur l'île d'Anatom,île peuplée la plus au sud de l'archipel du Vanuatu, ont débuté en 1963 sous la direction de Richard et Mary Shutler. William Dickinson a commencé peu de temps après l'analyse de tessons de poterie provenant de divers siteś etalés sur l'archipel. Ses travaux se sont finalementétendusà l'étude de centaines d'échantillons incluant 112 tessons provenant du site deTeouma situé sur l'île de Efate. Suite aux travaux novateurs des Shutlers, la recherche de sites anciens contenant des vestiges céramiques est demeurée infructueuse pendant plus de vingt ans dans lesîles du sud et près de cinquante ans sur Anatom. L'étude géomorphologique des sols, un aspect régulièrement mis en valeur par Dickinson, combinéeà la persévérance età des sondages fortuits ont finalement menéà la découverte d'un site Lapita sur Anatom. L'expertise pétrographique de Dickinson fut dès lorsà nouveau requise quelques cinquante ans après le début des recherches sur cetteîle afin de déterminer l'importance de ce site. La difficulté de trouver un site Lapita sur Anatom est ici examinée en relation avec l'historique des travaux afin de reconsidérer les présumées « régions vides » de sites Lapita comme l'est encore aujourd'hui la grande majorité de la chaîne principale desîles Salomons et,à une exception près, Samoa. Il pourraitêtre suggéré que ces « vides » ne sont pas aussiétendus que ce qu'il est souvent affirmé.