“…La procédure dite Maastricht 3 a crée une nouvelle figure de la fin de vie : le prélèvement d'organes est envisagé chez un patient dont la mort est inéluctable mais qui ne l'est pas encore, et les soins de fin de vie incluent l'opportunité de prélever les organes après la mort. Aujourd'hui encore, l'impact potentiel du prélèvement d'organes sur les processus décisionnels d'arrêt des thérapeutiques et sur les pratiques de fin de vie, questionne [5]. Le risque serait de considérer le patient mourant dans une perspective purement utilitariste : sa mort ne serait plus une fin mais un moyen utile pour d'autres.…”