premier âge du Fer, second âge du Fer, religion, pratiques funéraires, sépultures, incinération, inhumation. Résumé. Défunt brûlé ou non, la connaissance de cette pratique de traitement du cadavre nous est accessible pour quelque 400 nécropoles ou tombes protohistoriques réparties dans les vingt-cinq départements du tiers méridional de la France. Il en ressort une évolution cohérente : au Bronze final Illb existe une bipartition, incinération à l'ouest, inhumation à l'est d'une zone longeant la bordure sud-ouest du Massif central et aboutissant à la Méditerranée dans le secteur de l'étang de Thau ; aux vil f-vif s. cette bipartition persiste, mais quelques incinérations apparaissent en Languedoc oriental et dans les Grands Causses ; au Vf s. et dans la première moitié du Ve s. l'incinération s'étend dans le sud du Massif central et à l'est du Rhône, à l'exclusion du domaine alpin méridional ; par la suite, elle se généralise et devient la norme (sauf pour les tout-petits enfants), à l'exclusion des Alpes du Sud (au moins jusqu'au nf s. av.J.-C.) et de Marseille et Agde grecques. Cette évolution, que n'accompagne cependant pas une uniformisation des autres coutumes funéraires, ne peut être liée à aucun des changements qui affectent ces régions dans le domaine de la civilisation matérielle, de l'économie ou du mode de vie. Cela incite à s 'interroger sur la dynamique propre du domaine religieux.