Un colis de référence pour une aide alimentaire équilibrée

Dietary behaviour and nutritional status in underprivileged people using food aid (ABENA study, 2004-2005)

“…The food aid centres were used as sampling frames for the first stage. One hundred and forty centres were identified within the four urban areas using a previous national survey on organisations that supply food aid (Darmon et al. , 2008b).…”

Enquête auprès des associations d’aide alimentaire (E3A) : mode de fonctionnement des structures et valeur nutritionnelle des colis et repas distribués

“…Les structures étant confrontées à d'importantes difficultés financières et pratiques (approvisionnement, stockage, transport), l'aide distribuée présente, d'après nos données, les mêmes « défauts » que ceux de l'alimentation des populations défavorisées [2]. Essentiellement basée sur des féculents raffinés, et déficiente en fruits, en légumes et en poisson [25], elle avait une forte densité énergétique [13] et une faible densité nutritionnelle, avec notamment des teneurs très faibles en vitamine C, vitamine B9 et potassium. Cette mauvaise qualité nutritionnelle était également reflétée par un très faible coût d'énergie (2,5€/2000kcal), deux fois plus faible que le coût de l'énergie de l'alimentation observée en population générale dans l'étude Inca [26].…”

“…Ce résultat suggère que la diffusion d'information sur l'équilibre alimentaire au sein des structures de distribution restera inefficace si elle ne peut être accompagnée de moyens permettant sa mise en pratique. Ce constat a conduit au développement de recommandations spécifiques à l'aide alimentaire en vue d'aider les structures à concevoir des colis alimentaires équilibrés et à évaluer l'équilibre alimentaire des dons existants [25,29,30]. Le poids des aliments étant une information facilement accessible aux personnes travaillant dans les structures d'aide alimentaire, les critères de constitution d'un colis adéquat reposent sur les quantités des différents groupes et sous-groupes d'aliments.…”

Anti-oxydants, controverses et perspectives : comment expliquer l'échec des études cliniques utilisant des anti-oxydants

“…Le programme national nutrition santé (PNNS) nous recommande de consommer quotidiennement cinq fruits et légumes riches en minéraux et vitamines anti-oxydants. Cet apport devrait être suffisant pour couvrir les besoins, mais cette recommandation risque de ne pas être suivie, en raison des contraintes budgétaires actuelles des ménages (Caillavet et al, 2005 ;Darmon, 2006 ;Borel et al, 2007).…”