2012
DOI: 10.1051/medsci/2012282007
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Un modèle avancé de cellule synthétique minimale

Abstract: > Créer artificiellement des cellules qui possèdent les propriétés minimales de la vie : voilà une tâche ambitieuse que de nombreuses équipes de recherche à travers le monde se sont fixées [1][2][3]. Les différentes approches envisagées -pré-biotique, semisynthétique ou supramoléculaire -se basent toutes sur un même constat : même le plus simple organisme unicellulaire existant aujourd'hui est extrêmement complexe et possède une telle diversité et richesse de comportements que tout modèle ne peut être que très… Show more

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“…En effet, depuis la découverte de l'ADN comme véritable support chimique de l'information génétique [1], la fascination autour de la création d'une cellule possédant le plus petit ensemble de fonctions (et peut-être de gènes) nécessaires et suffisants pour maintenir une forme de vie cellulaire n'a cessé de croître. Deux courants ont émergé : l'approche « constructive » (ou bottom-up), visant à construire des systèmes biologiques non naturels en s'appuyant sur l'assemblage de briques élémentaires aux fonctions définies [2][3][4] (➜) et l'approche « réductive » (ou top-down), visant à simplifier les systèmes biologiques naturels pour mieux les comprendre et en décrypter tous les mécanismes [5] (➜). Bien qu'il soit possible d'obtenir de telles cellules par réduction artificielle du matériel génétique d'organismes modèles comme Saccharomyces cerevisiae (~12 Mpb [mégapaires de bases]), Escherichia coli (~4,6 Mpb) ou Bacillus subtilis (~4,2 Mpb), une alternative consiste à utiliser des bactéries ayant perdu naturellement une grande partie de leur matériel génétique au cours de l'évolution.…”
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“…En effet, depuis la découverte de l'ADN comme véritable support chimique de l'information génétique [1], la fascination autour de la création d'une cellule possédant le plus petit ensemble de fonctions (et peut-être de gènes) nécessaires et suffisants pour maintenir une forme de vie cellulaire n'a cessé de croître. Deux courants ont émergé : l'approche « constructive » (ou bottom-up), visant à construire des systèmes biologiques non naturels en s'appuyant sur l'assemblage de briques élémentaires aux fonctions définies [2][3][4] (➜) et l'approche « réductive » (ou top-down), visant à simplifier les systèmes biologiques naturels pour mieux les comprendre et en décrypter tous les mécanismes [5] (➜). Bien qu'il soit possible d'obtenir de telles cellules par réduction artificielle du matériel génétique d'organismes modèles comme Saccharomyces cerevisiae (~12 Mpb [mégapaires de bases]), Escherichia coli (~4,6 Mpb) ou Bacillus subtilis (~4,2 Mpb), une alternative consiste à utiliser des bactéries ayant perdu naturellement une grande partie de leur matériel génétique au cours de l'évolution.…”
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“…Les travaux initiaux sur ces organismes en tant que modèle minimal ont débuté dans les années 1960, avec un programme financé par la National aeronautics and space 1 Institute of Veterinary Bacteriology, University of Bern, PO Box, CH-3001 Bern, Suisse. 2 UMR 1332 Biologie du fruit et pat hologie, INRA Bordeaux-Aquitaine, 71 avenue E. Bourlaux, 33882 Villenave d'Ornon, France. 3 Département de biologie, Université de Sherbrooke, 2500 boulevard de l'université, Sherbrooke, Québec, Canada.…”
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