À partir d’une perspective socioclinique, ce texte s’emploie à dégager des pistes de réflexion sur la nécessaire problématisation des dimensions psychiques et sociales dans l’intervention. Celle-ci sera définie comme espace théorique, mais aussi espace d’un rapport à l’autre où s’articulent les aspects affectifs, cognitifs et sociaux. Sera examinée la portée théorique du récit sur soi en tant que production de connaissances qui conjuguent ces aspects. Il serait réducteur de penser que le travail sur soi ne serait qu’une réponse psychologisante à l’impératif de production de l’individu.From a socio-clinical, this text seeks to identify avenues for reflection on the necessary articulation of social and psychological dimensions in the intervention. This will be defined as theoretical space but also within one over the other aspects, which revolve emotional, cognitive and social. Will discuss the theoretical significance of the narrative self as a knowledge production that combines these aspects. It would be simplistic to think that the work itself is merely a response to the imperative psychologising production of the individual