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échanGes F. Granjon L'article de Fabien Granjon, « Du matérialisme comme principium d'un agenda de la recherche critique en communication » (28, 2015), a donné lieu à des « Échanges » (29, 2016). Il revient donc à celui-ci de répondre aux chercheurs qui ont discuté ses propositions. « Il arrivait souvent qu'avec un escalier prévu pour la montée on réussisse à monter plus bas qu'on ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente » Esprit d'escalier, pensée shadok. « Nous devons descendre jusqu'au niveau le plus bas si nous voulons faire l'ascension de l'infini » Jacob Frank le faux messie. échanGes Des échelles de la critique. Réponses Ces premiers choix étant fait, reste que le cahier des charges qui est ici le nôtre nous invite également, pour rester dans le registre du marchepied, à répondre (tout de même !) au choix fait par certains collègues d'emprunter les voies parsemées de ces échelons ou degrés shadokiens auxquels fait référence notre première épigraphe et qui, souhaitant sans doute tirer la disputatio vers le haut, l'entraînent pourtant vers le bas, heureusement peu profond. À ne pas y prendre garde, le débat pourrait ainsi facilement rater les marches de la critique et préférer l'ascenseur des désobligeances académiques. Idéalement, nous devrions nous attacher à dissiper les mésinterprétations, contresens et présomptions indues dont nous conviendrons qu'ils sont sans doute aussi de notre responsabilité. On peut, en effet, raisonnablement penser que ne pas être bien compris tient pour partie au fait de s'être mal exprimé. Toutefois, au regard de la manière dont certains commentaires ont été dressés, l'envie et la nécessité de la précision et de la requalification peuvent aussi s'émousser quelque peu. Nous tenterons néanmoins de réagir à certains des « agacements » formulés par nos collègues, et surtout de satisfaire certaines de leurs interpellations-tout particulièrement celles de Romain Huët-auxquelles il nous a semblé utile de répondre le plus précisément possible, malgré une difficulté à devoir préalablement en « dresser les sous-titres ». Cette complication nous a poussé à développer un appareil de notes conséquent, attribut de l'édition académique duquel nous essayons pourtant, depuis quelque temps, de nous délester. L'ensemble des textes produits pour ces « Échanges » fournira, nous l'espérons, une matière qui pourra susciter d'autres réflexions, d'autres travaux et d'autres formes de réflexivité critiques. « Ne serait-ce pas a contrario une absence de principe qu'il faudrait adopter, se tenant à l'écoute des terrains, textes, images et situations, cherchant à les corréler et éventuellement à les interpréter ensuite, s'efforçant de repérer les organisations et les tensions à l'oeuvre ? Ne s'agit-il pas d'abord d'entendre, ce qui vient, ne vient pas, ne vient plus, de voir ce que cela forme, ou non, de communication ? Ou bien faudrait-il informer, au sens kantien, la recherche d'une orientation préalable qui trouverait sa persistance dans la traversée de matériaux dont elle sait d'avanc...
échanGes F. Granjon L'article de Fabien Granjon, « Du matérialisme comme principium d'un agenda de la recherche critique en communication » (28, 2015), a donné lieu à des « Échanges » (29, 2016). Il revient donc à celui-ci de répondre aux chercheurs qui ont discuté ses propositions. « Il arrivait souvent qu'avec un escalier prévu pour la montée on réussisse à monter plus bas qu'on ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente » Esprit d'escalier, pensée shadok. « Nous devons descendre jusqu'au niveau le plus bas si nous voulons faire l'ascension de l'infini » Jacob Frank le faux messie. échanGes Des échelles de la critique. Réponses Ces premiers choix étant fait, reste que le cahier des charges qui est ici le nôtre nous invite également, pour rester dans le registre du marchepied, à répondre (tout de même !) au choix fait par certains collègues d'emprunter les voies parsemées de ces échelons ou degrés shadokiens auxquels fait référence notre première épigraphe et qui, souhaitant sans doute tirer la disputatio vers le haut, l'entraînent pourtant vers le bas, heureusement peu profond. À ne pas y prendre garde, le débat pourrait ainsi facilement rater les marches de la critique et préférer l'ascenseur des désobligeances académiques. Idéalement, nous devrions nous attacher à dissiper les mésinterprétations, contresens et présomptions indues dont nous conviendrons qu'ils sont sans doute aussi de notre responsabilité. On peut, en effet, raisonnablement penser que ne pas être bien compris tient pour partie au fait de s'être mal exprimé. Toutefois, au regard de la manière dont certains commentaires ont été dressés, l'envie et la nécessité de la précision et de la requalification peuvent aussi s'émousser quelque peu. Nous tenterons néanmoins de réagir à certains des « agacements » formulés par nos collègues, et surtout de satisfaire certaines de leurs interpellations-tout particulièrement celles de Romain Huët-auxquelles il nous a semblé utile de répondre le plus précisément possible, malgré une difficulté à devoir préalablement en « dresser les sous-titres ». Cette complication nous a poussé à développer un appareil de notes conséquent, attribut de l'édition académique duquel nous essayons pourtant, depuis quelque temps, de nous délester. L'ensemble des textes produits pour ces « Échanges » fournira, nous l'espérons, une matière qui pourra susciter d'autres réflexions, d'autres travaux et d'autres formes de réflexivité critiques. « Ne serait-ce pas a contrario une absence de principe qu'il faudrait adopter, se tenant à l'écoute des terrains, textes, images et situations, cherchant à les corréler et éventuellement à les interpréter ensuite, s'efforçant de repérer les organisations et les tensions à l'oeuvre ? Ne s'agit-il pas d'abord d'entendre, ce qui vient, ne vient pas, ne vient plus, de voir ce que cela forme, ou non, de communication ? Ou bien faudrait-il informer, au sens kantien, la recherche d'une orientation préalable qui trouverait sa persistance dans la traversée de matériaux dont elle sait d'avanc...
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