Penal code was revised in Rwanda in 2012 allowing legal termination of pregnancy resulting from rape, incest, forced marriage, or on medical grounds. An evaluation was conducted to assess women's access to abortion services as part of an ongoing program to operationalize the new exemptions for legal abortion. Data was collected from eight district hospitals; seven genderbased violence (GBV) centers and six intermediate courts. Three focus group discussions and 22 in-depth interviews were conducted with key informants. At hospitals, of the 2,644 uterine evacuation records (July 2012-June 2014, and 312 monitoring cases (August-December 2014), majority of all uterine evacuations (97% and 85% respectively, for the two periods) were for obstetric conditions, and induced abortion on medical grounds accounted for 2% vs. 15% respectively. Medical abortion was the prominent method of uterine evacuation. At the GBV centers, 3,763 records were identified retrospectively; 273 women were pregnant. Since the legal reform there was only one abortion for a pregnancy resulting from rape. Abortion stigma and court order requirement are major barriers to access services. The operationalization program has made significant contributions to make abortion safer in Rwanda but this evaluation demonstrates that further work is required to reach the goal of providing safe abortion services to all eligible women. Addressing abortion stigma at the community, organizational and structural levels; further strengthening of service provision; and streamlining legal requirements to protect particularly young women from sexual violence and making abortion a realistic option for GBV victims are some of the important next steps. Keywords: Rwanda, abortion, law, rape, gender-based violence, stigma
RésuméLe code pénal a été révisé au Rwanda en 2012, ce qui autorise l'interruption légale de la grossesse occasionnée par le viol, l'inceste, le mariage forcé ou pour des raisons médicales. Une évaluation a été menée pour évaluer l'accès des femmes aux services d'avortement dans le cadre d'un programme en cours visant à rendre opérationnelles les nouvelles exemptions pour l'avortement légal. Les données ont été recueillies auprès de huit hôpitaux de district; sept centres de violence sexiste (CVS) et six cours intermédiaires. Trois discussions à groupe témoin et 22 entretiens en profondeur ont été menés avec des informateurs clés. Dans les hôpitaux, sur les 2 644 registres d'évacuation utérine (juillet 2012-juin 2014) et 312 cas de surveillance (août-décembre 2014), la majorité des évacuations utérines (respectivement 97% et 85% pour les deux périodes) étaient pour des problèmes obstétricaux, et l'avortement provoqué pour raisons médicales représentaient 2% contre 15% respectivement. L'avortement médical était la méthode primordiale d'évacuation de l'utérine. Aux centres CVS, 3 763 enregistrements ont été identifiés rétrospectivement; 273 femmes étaient enceintes. Depuis la réforme légale, il n'y a eu qu'un avortement pour une grossesse en raison ...