Ce document a été généré automatiquement le 3 mai 2019. Corela-cognition, représentation, langage est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Connexité(s), Cadrages co (n)textuels, Portée(s) Guy Achard-Bayle La question qui se pose aujourd'hui en linguistique textuelle-et à la linguistique textuelle-est celle… de sa pertinence. Autrement dit de sa survie. Si l'on suit son évolution, notamment au travers des travaux de J.-M. Adam (jusqu'en 2005) et si l'on considère parallèlement le renouveau de l'analyse de (du ou des) discours (Charaudeau & Maingueneau éds, 2002 ; Mazière, 2005), force est de constater que ces disciplines, ou spécialités, ont quelque difficulté à exister indépendamment l'une de l'autre. Et cet effacement progressif de leurs frontières s'explique, me semble-t-il, par la prise en compte croissante des données contextuelles en sémantique et pragmatique des textes et des discours (cf. Achard-Bayle éd., à par.). Il n'empêche, et quel que soit l'attachement qu'on porte au contexte (extralinguistique), c'est bien de linguistique textuelle qu'il s'agira ici, au travers de faits (ou plus dynamiquement de processus) tels que la séquentialité et la connexité (je m'expliquerai plus tard sur les pluriels alternatifs de mon titre). Les notions (ou les éléments constitutifs de la cohérence-cohésion textuelle) que je traiterai ici seront exactement celles de portée et de cadre discursif : « Par portée nous entendons toute portion de texte dont l'interprétation est indexée comme devant s'effectuer dans un certain cadre (ou espace) de véridiction » (Charolles, 1988 : 9 ; ital. de l'auteur 1). Voisines, ou complémentaires, toutes deux sont organisatrices du texte, donc présentes au niveau textuel, mais elles ont aussi à voir avec le niveau idéationnel ou informationnel-elles suivent en cela une certaine tradition logique qui s'attache à la valeur de vérité, même si l'on parle plus aujourd'hui de véridictionnalité (citation supra) que de vériconditionnalité des propositions. Autrement dit, leur pertinence dans le traitement du sens/de l'information tient à la fois au fait (i) qu'elles ouvrent (et ferment) et (ii) qu'elles définissent (par là) des espaces d'interprétation, au niveau macrosyntaxique. Ceci dit, la portée des cadres ou bien leur empan 2 ont généralement été considérés en aval… suivant l'ordre séquentiel (descendant : Legallois, à par.) des unités constitutives du texte-quel que soit d'ailleurs leur niveau plus ou moins macrosyntaxique. Je voudrais, Connexité(s), Cadrages co(n)textuels, Portée(s) Corela, HS-5 | 2006 pour ma part, m'attacher à des marqueurs ou des introducteurs cadratifs (Charolles & Woodley éds, 2005) qui sont des outils de liage à double portée ou à double empan : en aval incontestablement, mais aussi, et tout aussi sûrement, en amont 3. Je prendrai pour exemple (ou plus exactement comme base d'observation dans leur cotexte) des phrases complexes de type Si P, Q. Dan...