Les quelques études ponctuelles que nous avons déjà menées (Picard 1975(Picard -1976) concernant les relations flore-gibier, ont montré que les cervidés ont une action sélective sur la composition floristique des milieux dans lesquels ils vivent, et ceci aussi bien pour les espèces ligneuses qu'herbacées . Des études plus globales portant sur des massifs forestiers (Daburon 1968 -C .T .G .R .E .F . 1976) arrivent à des conclusions analogues.Par ailleurs, nous travaillons conjointement avec d'autres chercheurs du Laboratoire de phytoécologique du Centre national de recherches forestières (Becker 1977-Picard 1979 à la mise au point d'une méthode de typologie des stations forestières qui repose en grande partie sur la connaissance de la flore naturelle . L'appréciation de l'impact des cervidés sur la dynamique de la végétation apparaît comme indispensable pour une utilisation de cette méthode dans les forêts vives en grands animaux.Enfin, depuis quelques années, l'unanimité se fait sur la nécessité du maintien d'un bon équili-bre forêt-gibier, ce qui passe nécessairement par l'inventaire des ressources disponibles.(') Cet article reprend en partie des résultats obtenus par R . ALLAIN et A . COMMEAU publiés sous forme de mémoire de stage