“…112 ANMK FR l-E-26. Les 'marabouts' sont des savants coramques, les 'djoulas' (en manmka-julaw) sont commercants Aujourd'hm Ie village compte environ 250 Diabaté, et possède quatre écoles coramques, tenues par des families Haidara, qui forment 40 pour cent de la population totale de l 700 habitants (Camara 1990, et Keita (1988: 148-151, texte de Kita au debut du XXème siècle) parle d'un serpent sacré minimmin auquel les gens font de grands sacnfices La relation entre Sunjara (jaia = hon), la cérémonie du Kamabolon et un culte de hons est aussi imagmable, Frobemus parlant de 'Kuhkorro Nyama' comme un site de culte du lion (1933 83) Aujourd'hui ce site est encore connu de l'épopée de Sunjara comme Ie lieu oü Sumaoro Kante, l'adversaire de Sunjara, s'est transformé en rocher De plus, Ie hon est aussi considéré comme un ammal royal (Green 1991 135 Les paroles pendant la cérémonie sont recontextuahsées dans un discours islamique, afm que la cérémonie soit mieux adaptée ä l'islamisation de la vie quotidienne L'mfluence du savoir islamique se laisse observer par des 'petits' changements httéraires, 1 " Apres la mort de Mambi, en 1906 sa familie recut la perrnission de l'enterrer dans la brousse de Kangaba (Camara 1990 289-290 (Gollnhofer et Sillans 1974 189) par exemple par rapport ä la position de la femme ou par l'augmentation relative du röle des narrations d'mspiration islamique II y a toujours, bien sur, Ie danger qu'un groupe fondamentabste ('Wahabites') empêche un jour la cérémonie, maïs cela ne se laisse pas déduire de l'évoluüon de la cérémonie pendant Ie XXème siècle "…”