There is growing interest among commercial wine grape (Vitis vinifera L.) growers in reducing water and fertilizer consumption, but little information exists on how best to combine conservative irrigation and soil management practices in the vineyard. In a 3-year-old Merlot vineyard in the semi-arid Okanagan Valley, British Columbia, the interactive effects of resource-conserving micro-irrigation (drippers or microsprinkers), nutrient applications (fertigation or compost), and surface mulching (wood and bark chips) on nitrogen (N) and phosphorus (P) dynamics in the wetted zone of surface soils were examined throughout the growing season using ion-exchange resins. Treatment differences in soil carbon and major nutrient pools, temperature, and moisture were also measured. Higher NO 3 -N was adsorbed by resins buried under drippers than under microsprinklers except in mulched plots, where NO 3 -N was uniformly low. By enhancing soil carbon availability and moderating soil microclimate, surface mulches may have promoted microbial immobilisation of N. Compost applications increased soil ortho-P levels, especially on mulched plots, suggesting that both P inputs (from compost) and enhanced microbial biomass (from mulch) promoted soil P cycling. Future work will examine the interactive effects of these resource-efficient practices on leaching losses, greenhouse gas emissions, crop productivity, and fruit quality.Key words: micro-irrigation, nitrogen, phosphorus, compost, mulch, wine grapes.Résumé : Les viticulteurs songent de plus en plus à réduire la quantité d'eau et d'engrais consommée par le raisin de cuve (Vitis vinifera L.), mais on sait peu de choses sur la meilleure façon de combiner l'irrigation de conservation et la gestion du sol dans les vignobles. Les auteurs ont examiné les effets des interactions des pratiques de conservation que sont la micro-irrigation (goutteurs ou microasperseurs), l'application d'éléments nutritifs (fertigation ou compost) et le paillage (copeaux de bois et d'écorce) sur la dynamique du N et du P dans la partie humide du sol de surface. L'étude s'est déroulée dans un vignoble de type Merlot de trois ans, dans la vallée semi-aride de l'Okanagan, en Colombie-Britannique, pendant la période végétative. Les chercheurs ont recouru pour cela à des résines échangeuses d'ions et en ont profité pour mesurer les écarts au niveau de la concentration de carbone et des principaux éléments nutritifs dans le sol, de la température et de la teneur en eau résultant du traitement. Les résines enfouies sous les goutteurs absorbent plus de N-NO 3 que celles enterrées sous les microasperseurs, sauf sur les parcelles paillées, où la concentration de N-NO 3 est uniformément faible. Parce qu'ils améliorent la disponibilité du carbone dans le sol et atténuent le microclimat au niveau du sol, les paillis pourraient contribuer à l'immobilisation du N par la microflore. L'application de compost améliore la concentration d'ortho-P dans le sol, surtout celui des parcelles paillées, ce qui laisse suppose...