Abstract:The shortfin mako (Isurus oxyrinchus), porbeagle (Lamna nasus), and blue shark (Prionace glauca) are three frequently caught shark species in the northwestern Atlantic Ocean. Satellite tagging studies show that all three species range widely across many national boundaries but spend up to 92% of their time on the high seas, where they are largely unregulated and unmonitored. All are caught in large numbers by swordfish and tuna fishing fleets from a large number of nations, usually unintentionally, and all are unproductive by fish standards, which makes them particularly sensitive to fishing pressure. Landing statistics that grossly underrepresent actual catches, unreported discards that often exceed landings, and high discard mortality rates are threats to the populations and roadblocks to useful population monitoring. The influence of these threats is greatly magnified by inattention and ineffective management from the responsible management agency, the International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas (ICCAT), whose prime focus is the more valuable swordfish and tuna stocks. Although practical management options are available, none will be possible if organizations like ICCAT continue to treat sharks like pests.Résumé : Le requin-taupe bleu (Isurus oxyrinchus), le requin-taupe commun (Lamna nasus) et le requin bleu (Prionace glauca) sont trois espèces de requin fréquemment capturées dans le nord-ouest de l'océan Atlantique. Des études reposant sur les étiquettes satellites montrent que les trois espèces sont réparties sur de vastes territoires chevauchant de nombreuses frontières nationales, mais qu'elles passent jusqu'à 92 % de leur temps en haute mer, où elles ne font l'objet de presque aucune réglementation ni surveillance. Toutes ces espèces sont capturées en grand nombre par des flottes de pêche à l'espadon et aux thonidés de nombreux pays, généralement de manière non intentionnelle, et il s'agit dans les trois cas d'espèces de poissons non productives, ce qui les rend particulièrement sensibles à la pression de la pêche. Des statistiques sur les débarquements qui sousreprésentent nettement les prises réelles, des rejets non signalés qui dépassent souvent les débarquements et des taux élevés de mortalité par rejet sont autant de menaces pour les populations et d'obstacles à la surveillance efficace de ces dernières. L'influence de ces menaces est grandement amplifiée par l'inattention et une gestion inefficace de l'agence de gestion compé-tente, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantiques (CICTA), dont les efforts sont principalement axés sur les stocks d'espadons et de thonidés de plus grande valeur économique. Si des options de gestion pratiques existent, aucune ne sera possible si des organismes comme la CICTA continuent de considérer les requins comme étant des animaux nuisibles. [Traduit par la Rédaction]