Vegetative propagation of conifers has found large-scale industrial application via somatic embryogenesis (SE), rooting of cuttings, and organogenesis. Genetic gain is achieved with all of these methods but is the highest with SE, primarily because SE cultures can be cryopreserved. This allows for plants derived from part of each cell line to be field tested over a long period while the rest of each cell line is kept in a juvenile state by cryopreservation for later use. This makes it possible to select the best performers within the best families. For rooting of cuttings and organogenesis, genetic gain is generally based on family average, which is less powerful. However, SE has its limitations, primarily because its initiation, maturation, or germination rates are too low to be effective for many species. Consequently, for many species, the preferred clonal propagation option is still rooting of cuttings or organogenesis. If better methods can be developed to keep ortets used for rooting of cuttings and organogenesis in a prolonged juvenile state, or if future developments in marker technology reach a point where within-family selection becomes possible without the aid of cryopreservation, rooting of cuttings and organogenesis will achieve the same genetic gain as SE.Key words: cryopreservation, genetic gain, juvenility, ortet, ramet.Résumé : La propagation végétative des conifères a trouvé une application industrielle à grande échelle via l'embryogenèse somatique (ES), l'enracinement de boutures et l'organogenèse. Toutes ces méthodes permettent d'obtenir un gain génétique mais l'ES procure le gain maximum, surtout parce que les cultures d'ES peuvent être congelées. Cela permet de tester au champ sur une longue période les plants dérivés d'une partie de chaque lignée cellulaire tandis que le reste de chaque lignée est conservé dans un état juvénile par cryoconservation pour usage ultérieur. De cette façon il est possible de sélectionner les plants qui performent le mieux au sein des meilleures familles. Dans le cas des boutures racinées et de l'organogenèse, le gain génétique est généralement basé sur la moyenne de la famille, ce qui est moins performant. Cependant, l'ES a ses limites, principalement parce qu'avec plusieurs espèces l'initiation, la maturation ou le taux de germination sont trop lents pour être efficaces. Par conséquent, dans le cas de plusieurs espèces l'option de propagation clonale préférée demeure l'enracinement de boutures ou l'organogenèse. Si on arrive à développer des méthodes pour conserver dans un état juvénile prolongé les ortets utilisés pour l'enracinement de boutures ou l'organogenèse, ou si les progrès dans la technologie des marqueurs atteignent un point où la sélection intrafamiliale devient possible sans avoir recours à la cryoconservation, l'enracinement de boutures et l'organogenèse vont procurer le même gain génétique que l'ES. [Traduit par la Rédaction]