Variations saisonnières de l’oestrus et de l’ovulation chez la chèvre locale Maure en Tunisie

Abstract

Un total de 22 chèvres Maures tunisiennes ont permis de caractériser les variations saisonnières des activités d’oestrus et d’ovulation sur une période de 14 mois. Durant la période expérimentale, les chèvres ont été maintenues non gravides. Elles ont été conduites sur des parcours naturels et ont reçu un apport constant en concentré de 200 g par chèvre et par jour. En outre, elles ont été exposées à une photopériode naturelle et maintenues en présence continue des boucs. Des boucs munis de tabliers ont été utilisés pour la détection biquotidienne du comportement d’oestrus, alors que l’examen de l’activité ovarienne a été réalisé par des endoscopies mensuelles. Au cours de la saison sexuelle, qui s’est étendue de septembre à mars, 80 p. 100 des chèvres ont montré un comportement d’oestrus au moins une fois et 53 p. 100 de la totalité des cycles oestriens ont été accompagnés d’ovulation. Cette saison a précédé une période d’inactivité sexuelle de mars à août. L’incidence des cycles oestriens anormaux de courte durée a été plus élevée vers la fin de la saison sexuelle. Pendant le mois de septembre, 86 p. 100 des chèvres ont montré un comportement d’oestrus. La même distribution saisonnière a été aussi observée pour l’activité cyclique ovarienne. La proportion de femelles ovulant pendant la saison sexuelle a augmenté progressivement à partir du mois de septembre pour atteindre un maximum de 100 p. 100 en décembre et a commencé ensuite à baisser pour atteindre un minimum de 14 p. 100 au mois de mars. La valeur moyenne du taux d’ovulation a été de 1,51 ± 0,29, atteignant un maximum de 1,94 ± 0,74 au début de la saison sexuelle en septembre et un minimum de 1,25 ± 0,50 à la fin de cette saison, au mois de mars. Le taux d’ovulation a été nul entre les mois d’avril et d’août inclus. L’écart entre le début et la fin de la saison sexuelle a été significativement différent (P < 0,05). En conclusion, les chèvres locales en Tunisie, sous un milieu semi-aride, ont un rythme reproductif saisonnier.

Efficiency of Oestrous Synchronization by GnRH, Prostaglandins and Socio‐Sexual Cues in the North African Maure Goats

“…Secondly, ovulation rate after application of the ‘PGF’ and ‘GnRH’ treatments are low which would lessen the number of born kids and meat productivity/female. These values are not comparable to what has been obtained with the ‘S’ protocol because the latter uses eCG, but in any case, they are much lower that the breed average which is over 1.5 (Lassoued and Rekik ). One possible explanation for these discrepancies is the fact that experiment 2 took place during the transition period to the breeding season, which is a physiological stage when the ovarian function and oestrous expression are characterized by several irregularities (Chemineau et al.…”

“…Thus, goats in experiment 1 were all in sexual inactivity as none of them was found with ovulatory activity. Such conclusion is backed by the published seasonal patterns of reproduction for the same breed (Lassoued and Rekik ), indicating that all the goats are in anoestrus during the period of late May–early June. In contrast, 46% of goats in experiment 2 were depicting ovulatory activity.…”

“…Indeed, several breeds in North Africa are reported to be seasonal in their reproduction. In Morocco, over 60% of kiddings occur between January and March (Boujenane ) for the Atlas Mountain goat, while Lassoued and Rekik () demonstrated that the local Tunisian Maure goat is a strict seasonal animal with a breeding season to start in September‐October and to end in February. This is very similar to Damascus goats raised in arid regions of Sinai desert (Shalaby et al.…”

Reproductive and productivity traits of goats grazing Acacia cyanophylla Lindl. with and without daily PEG supplementation

“…For some of these goats, re-initiation of postpartum ovarian activity in late winter-early spring coincided with the transitional phase between the natural breeding season and seasonal anoestrous (Lassoued and Rekik, 2005). It is perhaps the same reason explaining that 9 and 7 goats of respectively the C and PEG treatment groups ovulated only once and then elapsed into anoestrus.…”

Επίδραση Περιβαλλοντικών Παραμέτρων Στην Αναπαραγωγή Των Αιγών

“…Ηδίσο ε αλεπαξθήο δηαηξνθή είλαη ζπρλά ππεχζπλε γηα ηελ εκθάληζε παξαηεηακέλσλ άλνηζηξσλ πεξηφδσλ θαη πεξηφδσλ ρσξίο σνζπιαθηνξξεμίεο, γηα ηε κείσζε ηεο γνληκφηεηαο θαη ηεο πνιπδπκίαο, ελψ παξάιιεια πξνθαιεί έλαλ απμαλφκελν ξπζκφ εκβξπηθήο ζλεζηκφηεηαο(Delgadillo et al, 1997).Ζ θαιχηεξε θαη πην επηζπκεηή πεξίνδνο γηα ηηο νρείεο φζν θαη γηα ηηο γελλήζεηο εμαξηάηαη ηφζν απφ ηε δηαζεζηκφηεηα ηεο ηξνθήο φζν θαη απφ ηνπο θιηκαηηθνχο θαη δηαρεηξηζηηθνχο παξάγνληεο. Έηζη, ζε νξηζκέλεο πεξηπηψζεηο ε πξφθιεζε ηνπ νίζηξνπ ζεσξείηαη πσο πξέπεη λα ζπκβαίλεη θαηά ηελ πεξίνδν ησλ βξνρνπηψζεσλ ησλ κνπζψλσλ ψζηε νη γελλήζεηο λα ιάβνπλ ρψξα κεηά ηελ πεξίνδν ησλ κνπζψλσλ(Lassoued and Rekik, 2005;Moaeen-ud-Din et al, 2008). ηηο αίγεο πνπ εθηξέθνληαη ζηηο ηξνπηθέο πεξηνρέο φπσο είλαη νη Creole ζηε Γνπαδεινχπε παξαηεξείηαη κηα θαηαλνκή ησλ γελλήζεσλ θαζ" φιε ηε δηάξθεηα ηνπ έηνπο σο απνηέιεζκα ηεο κε χπαξμεο επνρηθφηεηαο αλαπαξαγσγήο.Χζηφζν, ππάξρεη κηα απμεκέλε ηάζε γελλήζεσλ θαηά ηελ άλνημε ελψ ιηγφηεξεο ιακβάλνπλ ρψξα ην θζηλφπσξν.…”