Varieties of Institutional Investors and National Models of Capitalism: The Transformation of Corporate Governance in France and Germany

Abstract

This article examines the rise of foreign ownership in France and Germany. I argue that the firm-level institutional arrangements of workplace organization constitute the most significant variable to account for the greater attractiveness of French firms over their German counterparts to short-term, impatient capitalnamely, hedge and mutual funds. I demonstrate how key notions of the Varieties of Capitalism perspective-institutional interaction, institutional latency, and the distinction between institutional framework and the mode of coordination that follows from these institutions-provide important theoretical insights to account for the different structures of foreign ownership in France and Germany.

Culture and Corporate Governance: The Influence of Language and Religion in Switzerland

“…Goyer (2006) perceives cultural differences between French and Germans in terms of their work ethic. Germans are more likely to share authority with their work force, while French organizations are more hierarchical.…”

Protection of domestic bank ownership in France and Germany: The functional equivalency of institutional diversity in takeovers

“…The banking sector of French and Germany is characterized by the overall restrained presence of foreigners in the two countries with regard to the market for corporate control. Minority participations by foreign mutual and hedge funds with a primary interest on shareholder value, in contrast, have skyrocketed with a specific concentration in France (Goyer, 2006 andMorin, 1998a). 3 The retail operations of HSBC in France, in turn, were themselves purchased by the French mutual group Banque Populaire in 2008.…”

La coordination patronale face à l’ouverture des marchés : l’industrie suisse des machines depuis les années 1990

“…En effet, au sein même de la catégorie des investisseurs institutionnels, les préférences et modes opératoires des fonds de pension, fonds mutuel et fonds de placement spéculatifs divergent fortement. Goyer (2006) montre que les fonds d'investissement -et ce n'est pas le cas pour les fonds de pension -s'intéressent avant tout aux entreprises où le degré de concentration du pouvoir chez le CEO est élevé. Ils visent des rendements élevés à court terme et sont disposés à prendre un risque relativement important.…”

“…Leurs objectifs requièrent ainsi la capacité du management à réorganiser rapidement l'entreprise, sans qu'il ne soit confronté à l'opposition des travailleurs. L'Allemagne est alors nettement moins attractive que la France pour les investisseurs activistes, étant donné la plus grande implication des travailleurs dans le processus d'innovation et l'existence de la cogestion leur donnant une meilleure capacité à influencer la conduite de l'entreprise (Goyer, 2006). Les grandes entreprises MEM, caractérisées par une liberté managériale encore plus importante que dans les entreprises françaises en raison d'un droit du travail laxiste et du faible degré de participation des travailleurs dans la gestion des sociétés, ont fortement attiré les fonds d'investissement.…”

“…Si l'augmentation des participations des fonds de pension s'est accompagnée d'un activisme très modéré en Suisse (Theurillat, Corpataux et Crevoisier, 2008), la principale rupture concerne l'apparition des fonds d'investissement en tant qu'investisseurs activistes (Goyer, 2006). Centrés sur la maximisation du retour sur investissement, ils étaient absents de la gouvernance des entreprises MEM en 1990.…”