Please cite this article in press as:Fau, M., et al., Photogrammetry for 3D digitizing bones of mounted skeletons: Potential and limits. C. R. Palevol (2016), http://dx.
a b s t r a c tSince the late 20th century, new technologies have provided powerful ways to digitize biological structures in three dimensions (3D). Among those, photogrammetry is a low cost and non-destructive method, which has become increasingly used since the development of the digital camera. Recent studies have demonstrated that reconstructions of isolated elements can be of as high quality as those obtained with laser scanners. Here, we wanted to test the performance of photogrammetry for the quantitative analysis of mounted specimens in museum exhibitions. Indeed, access to material can be an issue in comparative anatomy and, especially, in paleontology. This is notably the case for large, impressive specimens. We performed reconstructions based on acquisitions done under various conditions and also tested the reconstruction performance of two software programs. The resulting 3D models were then compared to a reference object corresponding to the bone of interest digitized with a cutting-edge surface scanner. Our results show that photogrammetry enables quality reconstruction of the almost entire surface of the mounted bone of interest. Photogrammetry thus appears a reliable method perfectly suited to study large specimens exposed in museum gallery.Mots clés : Photogrammétrie Squelettes montés Paléontologie 3D Digitalisation Agisoft photoscan VisualSFM r é s u m é Depuis la fin du XX e siècle, de nouvelles technologies ont fourni des outils puissants permettant de numériser des structures biologiques en trois dimensions (3D). Parmi ceux-ci, la photogrammétrie est une méthode bon marché et non destructive, qui a connu un essor avec le développement des appareils photonumériques. Des études récentes ont montré que les reconstructions par photogrammétrie d'éléments isolés peuvent être d'aussi bonne qualité que celles obtenues avec des scanners surfaciques. Ici, nous avons testé les performances de la photogrammétrie pour l'analyse quantitative de spécimens exposés dans des musées. En effet, l'accès au matériel peut être problématique en anatomie comparée ou en paléontolo-gie ; c'est notamment le cas pour les spécimens de grande taille. Plusieurs reconstructions ont été faites avec des photographies prises dans des conditions différentes, et en utilisant Please cite this article in press as:Fau, M., et al., Photogrammetry for 3D digitizing bones of mounted skeletons: Potential and limits. C. R. Palevol (2016), http://dx.G Model PALEVO-962; No. of Pages 10 2 M. Fau et al. / C. R. Palevol xxx (2016) xxx-xxxdeux logiciels différents, afin de tester leurs prestations. Les modèles 3D obtenus ont été alors comparés à un objet de référence : l'os étudié, numérisé avec un scanner surfacique de pointe. Les résultats montrent que la photogrammétrie permet une reconstruction de bonne qualité de pratiquement toute la surface de l'os étudié. La photogramm...