Fathi m'a pris comme disciple en 1992, je me demande encore pourquoi. En 1997 il a bâti en pierre de taille une théorie sur laquelle j'ai pu sculpter quelques gargouilles. En 2007 il m'a invité à bord du projet ANR KAM faible. Après quelques années dans le métier, je commence à mesurer la chance que j'ai eue en ces trois occasions, et l'ampleur de ma dette envers Albert.L'ombre portée de John Mather s'étend si loin que j'ai bien du mal à écrire un article dont le titre ne contienne pas son nom. Il m'a fait, comme Gabriel Paternain, un grand honneur en acceptant d'écrire un rapport sur ce mémoire.Patrick Bernard a passé des heures que j'imagine pénibles sur certains de mes articles, à en extirper impitoyablement erreurs et imprécision, me sauvant ainsi à plusieurs reprises de l'embarras éternel. De cela, et de s'être porté caution pour cette habilitation, je lui sais un gré infini.Ivan Babenko, en plus d'être la vie et l'âme du séminaire Darboux, est la raison pour laquelle je ne me suis jamais découragé des mathématiques. Je le remercie, ainsi que Marie-Claude Arnaud et Philippe Thieullen, d'avoir bien voulu faire partie du jury.La liste des mathématiciens que j'admire, et qui ont été bons pour moi au delà de mes mérites, ne serait pas complète si elle ne mentionnait Pierre Arnoux et Victor Bangert.Un des bénéfices annexes des mathématiques est qu'elles m'ont permis de me lier d'amitié avec, par ordre approximativement chronologique, Frédéric