Ville durable et marqueurs d’un « néo-hygiénisme » ? Analyse des discours de projets d’écoquartiers français

L’éducation à la santé ethnographiée dans un quartier populaire: entre conformisme et dissidence

“…Cela dit, notre dernière focale qui intègre la variable spatiale nous invite à considérer l'espace urbain non seulement comme un « environnement supportif » à la santé et au bien-être (Charte d'Ottawa, 1986), mais aussi et surtout, comme un instrument de gouvernement de la mobilité des hommes (Béal et Rousseau, 2008). Il incite à la fréquentation quotidienne pour ses activités socialisantes qui deviennent autant de supports d'une « surveillance naturelle » (Tozzi, 2013) revenant à envisager de discipliner les espaces apparemment « non disciplinaires » (Foucault, 1975). Le quartier populaire en est un exemple.…”

Governing comfort in France: from hygienism to sustainable housing XXth–XXIst century

“…This is what distinguishes sustainable housing policies from hygienist policies that focused on State public health protection and from post WWII policies that standardized and equipped the housing stock about to be introduced into the marketplace. In this framework, theories condemning 'neo-hygienist' sustainable urban policies (Tozzi, 2013) do not seem very suggestive to us inasmuch as public health concern is less significant than continuing to promise full comfort while at the same time implementing energy transition. In addition, individual responsibility which is part of the values of sustainable development is miles from the hygienist stance based on imposition.…”

La renaturation des sols des écoles parisiennes au prisme des services écosystémiques : élaboration d’un outil d’aide à la décision dans le cadre du programme cours Oasis de la ville de Paris

“…Ainsi, plus les espaces récréatifs présentent des caractéristiques variées (matériaux, topographie), plus les activités des enfants sont diversifiées (Martensson et al, 2014). De même, plus la présence végétale est importante et, notamment, plus les surfaces sont végétalisées, plus les enfants jouent (Taylor et al, 1998) (Dubost et Lizet, 2003) ou au néohygiénisme (Tozzi, 2013) et pose encore des problèmes d'acceptabilité (Marco et al, 2014) À travers cet outil, l'enjeu n'est pas de modéliser des pratiques, ce qui n'est pas sans poser des questions éthiques majeures, mais plutôt d'accompagner les différents acteurs intervenant sur ces projets (architectes des sections locales d'architecture, équipes pédagogiques et d'animation, équipes d'entretien, élèves impliqués dans le cadre de démarches participatives de coconception) à collaborer et à se questionner sur le sens de leurs orientations respectives.…”