“…Cependant, ils doivent, en plus, s'approprier la terminologie afin de pouvoir la transmettre à leurs apprenant(e)s de français langue seconde de façon adéquate. Comme cela a été noté par Andrews et Vignola (2013), Bayliss et Vignola (2000, 2007 et Vignola et Bayliss (2006), les futur(e)s enseignant(e)s d'immersion française qui étudient dans des universités canadiennes reçoivent une grande partie de leur formation à l'enseignement en anglais. Cette situation a pour effet de les désavantager lorsqu'il est question d'enseigner des matières scolaires en français en raison du peu de ressources pédagogiques en français mises à leur disposition (Karsenti, Collin, Villeneuve, Dumouchel, & Roy, 2008), de la méconnaissance de la terminologie spécifique aux matières enseignées (Bayliss & Vignola, 2007), ainsi que du défi que représente l'enseignement des contenus langagiers et disciplinaires (Sabatier, Moore, & Sinclair, 2016).…”