Vulnérabilité des eaux souterraines à la pollution dans la ville de Dschang, Ouest-Cameroun

Abstract

Les populations de Dschang, ville moyenne de l'Ouest Cameroun, s'alimentent en eau principalement à travers les forages, les puits, les sources, les cours d'eau qui, malheureusement, ne présentent pas toujours l'eau de bonne qualité. Cette étude avait pour but d'évaluer la vulnérabilité des eaux souterraines à la pollution dans cette ville. La nature et l'origine des polluants ont été déterminées. Le sens de circulation des eaux souterraines a ensuite été déterminé avec la méthode DRASTIC, permettant ainsi d'évaluer le mode de transport et de propagation des polluants. Les résultats ont révélé que la circulation des eaux dans le sol est diffuse dans les zones à niveau topographique élevé et concentrique dans les zones à niveau topographique bas. Les eaux circulent dans la ville de Dschang selon les orientations NW-SE, N-S, NE-SW pour se concentrer à l'exutoire au SW, au niveau de l'escarpement de Foréké-Dschang. Les pressions anthropiques (ouvrage d'assainissement, agriculture urbaine) sont les principaux agents qui dénaturent la qualité des eaux. Les indices de vulnérabilités des eaux souterraines dans la ville de Dschang et ses environs varient de « faible » à « élevé » selon les conditions naturelles du milieu d'étude et la prise en compte de l'influence des activités anthropiques dans la zone. Ceci est confirmé par les teneurs des paramètres physico-chimiques et bactériologiques des eaux qui ne respectent pas toujours les normes. Cette étude permet de proscrire la réalisation des ouvrages hydrauliques sur les lignes de crêtes dans les zones topographiques élevées et le long des cours d'eaux suivant les points topographiques les plus bas dans les vallées drainées ou non.

Evaluation de la Vulnérabilité des Nappes Phréatiques à la Pollution engendrée par la Mauvaise Gestion des boues de Vidange dans la Ville d’Aného au Togo

“…Les résultats montrent que du point de vue bactériologique, aucun des échantillons prélevés ne répond à la norme pour les paramètres recherchés. Des observations similaires ont été rapportées à Lomé (Djeri et al, 2016 ;Soncy et al, 2015 ;Sokegbe et al, 2018) et dans plusieurs pays de la sous-région (Dansou, 2015 ;Salah et al, 2015 ;Mba et al, 2019 ;Heriarivony, 2015). La forte contamination fécale observée peut s'expliquer par la présence des ouvrages d'assainissement ne respectant pas les normes standards de construction à proximité des points d'eau (Dovonou et al, 2018).…”

“…Elle constitue le véhicule principal de transfert des polluants vers les eaux souterraines (Latifi & Chaab, 2017). L'estimation de la recharge annuelle (en mm/an) a été faite en utilisant les équations de Williams et de Kissel citée par Mba et al (2019).…”

“…Avec : PI = l'index de percolation et P = la précipitation totale annuelle La formule concerne les sols argileux secs, limono -sableux et sablo-limoneux (Mba et al, 2019). Cette formule a été utilisée étant donné que toute la ville d'Aného est couverte par des sols sableux, sablo-argileux et argilo -sableux (Figure 4).…”

Environmental factors controlling contamination and vulnerability of water alternative supply points in Lefock semi-urban watershed, West Cameroon

“…This forces the population to resort to alternative supply points such as wells, springs, boreholes, surface water, and sometimes even rainwater to meet their various water needs (Temgoua et al 2010). Several studies conducted in some areas of the city of Dschang show that water from alternative supplies is of doubtful quality (Temgoua et al 2010;Mba et al 2019), induced by human practices. However, the potential sources of water contamination are multiplying with population growth.…”

Contribution of vertical electrical soundings, Landsat 8 and SRTM images to the comparative study of the hydrogeological characteristics of the Foto, Keleng and Foreké areas, West Cameroon

“…The most representative are the springs of Madagascar, Gendarmerie, Assentsa, Vallée, Lefock, Tchoualé, the fountain of Campus B, the borehole and spring of Campus C, the boreholes of the Foto chiefdom, of Zembing after the signal hill, the constructed wells of Tsinkop, Keleng, Lépia, Foréké, Tchoualé and Tapalé. Despite these numerous water points, the coverage rate for access to water is less than 50% ( MBA et al., 2019 ). This situation puts certain sectors of the city in water shortage.…”