This study focuses on the effectiveness of the federal Employment Equity Act (EEA). We assess the EEA with regard to visible minority (VM) employees using quantitative data from employer reports published under the provisions of the EEA and the Canadian Census. Data in this study cover the period 1987 to 1999. We find that large companies, and larger employment groups within companies, have higher levels of employment equity attainment. There are also considerable variations in employment equity attainment across industrial sectors, across provinces and across occupations. Overall, there has been general improvement in employment equity (EE) attainment over time. However, visible minorities continue to be disadvantaged in management, sales and service and technical positions. Several policy implications are drawn from these findings.Cette étude s’intéresse à l’efficacité de la législation sur l’équité en emploi. Nous évaluons cette loi visant les travailleurs de la minorité visible en faisant appel à des données quantitatives qu’on retrouve dans les rapports des employeurs publiés en application des dispositions de la législation et à celles tirées du recensement canadien. Ces données couvrent la période 1987-1999.Notre étude porte sur la relation entre le degré d’atteinte de l’équité en emploi eu égard aux minorités visibles sous la législation et une gamme de facteurs contextuels. On y présente des conclusions importantes et nombreuses.En premier lieu, tel que prévu, les plus grandes entreprises et les groupes occupationnels les plus importants présentent des niveaux plus élevés d’atteinte de l’équité en emploi. On peut attribuer ce fait à la taille en relation avec la visibilité des organisations et à la disponibilité de ressources plus abondantes pour rencontrer des objectifs d’équité.En deuxième lieu, il y a beaucoup de variation entre les secteurs industriels en termes d’atteinte de l’équité; le secteur bancaire présentant des niveaux les plus élevés, ce que nous avions anticipé. Encore là, on peut attribuer cela à la visibilité des banques et au fait que le secteur bancaire ne présente pas les mêmes pressions concurrentielles qu’on observe dans les secteurs des communications et des transports. Alors les banques ont plutôt des ressources en surplus qu’elles peuvent allouer au support des efforts exigés par la loi et peut-être qu’elles sont, à cause de leur taille, plus sensibles à la surveillance des organismes de régulation.En troisième lieu, on observe également une variation importante d’une province à une autre en termes de degré d’atteinte de l’équité, avec des niveaux, à notre grande surprise, remarquablement faibles dans les provinces où on retrouve les plus fortes concentrations de minorités visibles (par exemple, l’Ontario et la Colombie-Britannique). Il s’agit là d’un résultat que nous n’avions pas anticipé. Peut-être cela est-il dû au grand nombre d’immigrants résidant dans ces provinces au cours des dernières années, de sorte qu’on a pu constater la présence d’un nombre disproportionné de perso...