Introduction: Wait times for cancer diagnosis and treatment area significant concern for Canadians. Men with prostate cancerexperience longer waiting times for diagnosis and treatment thanthose observed for other cancers. Longer waits are associated withboth patient and family psychosocial distress and may be associatedwith worse prognosis.Methods: Men referred for treatment of prostate cancer at a singleCanadian cancer centre were interviewed. The intervals from suspicionto definitive therapy were calculated, factors associated withdelays along this pathway were identified, and common causes ofdelay identified by patients were described.Results: A total of 41 consecutive patients participated. The medianinterval from suspicion to the first fraction of radiotherapy forall patients was 247 days (interquartile range [IQR] 168-367 d).The median diagnostic interval was 53 days (IQR 28-166 d). Themedian treatment interval was 127 days (IQR 100-180 d). Patientsunder 70 years old and patients with <T2c disease had shorterintervals from suspicion to treatment. From diagnosis to start ofradiotherapy, patients with low-risk disease had longer intervals.Seventy percent of patients perceived a delay in their care, ofwhich 45%, 31% and 24% of patients felt the delays were due tothe health care system, patient or physician factors, respectively.Interpretation: In this study, 12% and 0% of patients met CanadianStrategy for Cancer Control and Canadian Association of RadiationOncologists wait time recommendations, respectively. A large componentof wait time is patient driven. Alternate strategies shouldbe developed and measured to shorten the intervals between thesuspicion and treatment of prostate cancer.Introduction : Les temps dâattente pour recevoir un diagnosticde cancer et un traitement constituent une source importante deprĂ©occupation pour les Canadiens. Les hommes atteints de cancerde la prostate attendent encore plus longtemps que les patientsatteints dâautres types de cancer pour obtenir un diagnostic etentreprendre un traitement. Ces attentes plus longues se traduisentpour le patient et sa famille par un stress psychosocial et peuventĂȘtre liĂ©s Ă un pronostic plus sombre.MĂ©thodologie : Des hommes aiguillĂ©s vers le mĂȘme centre decancĂ©rologie au Canada pour la prise en charge dâun cancer dela prostate ont Ă©tĂ© interviewĂ©s. Lâintervalle entre le soupçon decancer et le dĂ©but rĂ©el du traitement a Ă©tĂ© calculĂ©; on a cernĂ©les facteurs liĂ©s aux retards le long du processus, et les causes deretards signalĂ©es par les patients ont Ă©tĂ© dĂ©crites.RĂ©sultats : Au total, 41 patients consĂ©cutifs ont participĂ©. La durĂ©emĂ©diane de lâintervalle entre le soupçon de cancer et la premiĂšresĂ©ance de radiothĂ©rapie pour tous les patients Ă©tait de 247 jours(Ă©cart interquartile [EIQ], 168 Ă 367 jours). La durĂ©e mĂ©dianede lâintervalle avant le diagnostic Ă©tait de 53 jours (EIQ, 28 Ă 166 jours). La durĂ©e mĂ©diane de lâintervalle avant le dĂ©but dutraitement Ă©tait de 127 jours (EIQ, 100 Ă 180 jours). Les patients deplus de 70 ans et les patients porteurs dâune tumeur T2c ou moinsavancĂ©e signalaient des intervalles plus courts entre les premierssoupçons de cancer et le traitement. Entre le diagnostic et le dĂ©butde la radiothĂ©rapie, les patients prĂ©sentant une maladie Ă faiblerisque avaient des intervalles plus longs. Soixante-dix pour centdes patients ont perçu un retard dans leur prise en charge, parmilesquels 45 % croyaient ce retard liĂ© au systĂšme de santĂ©, 31 %, Ă des facteurs liĂ©s au patient, et 24 %, Ă des facteurs liĂ©s au mĂ©decin.InterprĂ©tation : Dans cette Ă©tude, 12 % et 0 % des patients,respectivement, ont prĂ©sentĂ© des temps dâattentes conformes auxrecommandations de la StratĂ©gie canadienne de lutte contre lecancer et de lâAssociation canadienne de radio-oncologie. Letemps dâattente est dĂ©terminĂ© en grande partie par des facteurs liĂ©sau patient. Dâautres stratĂ©gies devraient ĂȘtre Ă©laborĂ©es et Ă©valuĂ©esafin de rĂ©duire les intervalles entre les premiers soupçons de cancerde la prostate et le dĂ©but du traitement.