Maps support many planning activities, from general purpose tasks to in-depth spatial analyses. However, preferences and intuitions, which occur in all human interactions, are often disregarded in use and user research in cartography, and there is evidences that analysis of these factors is desirable. It is commonly believed that there is a positive correlation between subjective preference and objective performance, and there is agreement about the main role of media in map comprehension. To investigate this topic, quantitative experiments were performed, based on a real situation in which students need to make decisions about public health care management in a city. Users were asked about their preferences with respect to map type, and performances in carrying out tasks were measured. The results indicate that for simple visual comparison tasks, the proposed Web map framework was adequate. However, this was not the case for reasoning tasks, where weak performances were registered. Also, user preference among visual variables seemed to be unrelated to better performance, and since performances were poor, the important role played by interface usability and attractiveness in map use is verified.
RÉSUMÉLes cartes appuient de nombreuses activités de planification, depuis les tâches générales jusqu'aux analyses spatiales approfondies. Souvent, la recherche sur l'utilisation et les utilisateurs menée en cartographie ne tient toutefois pas compte des préférences et des intuitions qui existent dans tous les échanges humains et des éléments de preuve indiquent qu'il est souhaitable d'analyser ces facteurs. On croit couramment qu'il y a un lien positif entre la préférence subjective et le rendement objectif et l'on s'entend sur le rôle de premier plan que jouent les médias dans la compréhension des cartes. Pour analyser ce sujet, on a procédé à des expériences quantitatives basées sur des situations de la vie réelle au cours desquelles des étudiants doivent prendre des décisions sur la gestion des soins de santé publics dans une ville. On a demandé aux utilisateurs d'indiquer leurs préférences quant au type de carte et l'on a mesuré leur rendement dans l'exécution de tâches. Les résultats indiquent que le cadre cartographique Web proposé suffit pour des comparaisons visuelles simples, mais non pour des tâches de raisonnement à l'égard desquelles les utilisateurs ont produit un rendement médiocre. Il a aussi semblé n'y avoir aucun lien entre la préférence des utilisateurs à l'égard des variables visuelles et un meilleur rendement. Comme le rendement était médiocre, les résultats vérifient le rôle important que joue le caractère utilisable et attrayant de l'interface dans l'utilisation des cartes.