“…Certes, la personnalisation permet de mieux répondre aux besoins des consommateurs (Fan et Poole, 2006 ; Tam et Ho, 2006) et de réduire leurs efforts de recherche d’information (Ansari et Mela, 2003), ce qui aboutit à une plus grande valeur perçue (Montgomery et Smith, 2009) et à des intentions d’achat (Montgomery et Smith, 2009 ; Valenzuela et al, 2009), une satisfaction (Valenzuela et al, 2009) et une fidélité (Ansari et Mela, 2003 ; Bock et al, 2016) plus élevées. Néanmoins, la personnalisation peut également accroître les préoccupations des consommateurs en matière de confidentialité (Bleier et Eisenbeiss, 2015 ; Tucker, 2012 ; 2014 ; Riegger et al, 2021 ; Zeng et al, 2021) ou déclencher chez eux un sentiment de vulnérabilité (Aguirre et al, 2015), d’inconfort (Tucker, 2012) ou de la réactance (Fitzsimons et Lehmann, 2004 ; White et al, 2008), entraînant des effets contre-productifs sur la décision d’achat (Aguirre et al, 2015 ; Bleier et Eisenbeiss, 2015 ; Nardini et Sela, 2019). Concernant plus spécifiquement l’e-personnalisation du design d’interfaces web, les résultats montrent des effets positifs sur le nombre de clics (Ansari et Mela, 2003 ; Urban et al, 2014) et l’intention d’achat (Hauser et al, 2009 ; Urban et al, 2014).…”