The devaluation of the recorded music commodity under digitalization has destabilized the recording industry. One primary record industry response is the new “360 deal” form of the recording contract. By securing rights to individual acts’ live performance, music publishing and licensing, and merchandizing activities, this new deal expands record companies’ access to more profitable fields of music industry activity (if in piecemeal fashion). We examine the context, evolution, and varieties of the 360 deal, and argue that it re-secures record industry profitability and further stratifies the population of recording artists by shifting risk onto performers.La dévaluation marchande de la musique qui accompagne la numérisation a déstabilisé l’industrie de l’enregistrement sonore en Amérique du nord. Cet article en explore l’une des principales réponses: le nouveau contrat “360 degrés.” En leur assurant des droits sur le spectacle vivant, l’édition musicale et les activités reliées aux produits dérivés d’artistes individuels, ce nouveau contrat élargit l’accès des maisons de disques à des champs d’activité industrielle plus rentables (même de façon fragmentaire). Nous proposons de rendre compte du contexte, de l’évolution et de la diversité des contrats 360 degrés, arguant qu’en reléguant la responsabilité des risques et des investissements aux artistes, l’industrie de l’enregistrement sonore ré-assure sa rentabilité et polarise davantage la population entre artistes établis et de la relève, fortifiant la position des premiers et intensifiant la vulnérabilité des seconds.