Fluorescence in situ hybridization (FISH) was used to study the presence of alien chromatin in interspecific hybrids and one introgressed line (S.288) derived from crosses between the cultivated species Coffea arabica and the diploid relatives C. canephora and C. liberica. In situ hybridization using genomic DNA from C. canephora and C. arabica as probes showed elevated cross hybridization along the hybrid genome, confirming the weak differentiation between parental genomes. According to our genomic in situ hybridization (GISH) data, the observed genomic resemblance between the modern C. canephora genome (C) and the C. canephora-derived subgenome of C. arabica (C a ) appears rather considerable. Poor discrimination between C and C a chromosomes supports the idea of low structural modifications of both genomes since the C. arabica speciation, at least in the frequency and distribution of repetitive sequences. GISH was also used to identify alien chromatin segments on chromosome spreads of a C. liberica-introgressed line of C. arabica. Further, use of GISH together with BAC-FISH analysis gave us additional valuable information about the physical localization of the C. liberica fragments carrying the SH3 factor involved in resistance to the coffee leaf rust. Overall, our results illustrate that FISH analysis is a complementary tool for molecular cytogenetic studies in coffee, providing rapid localization of either specific chromosomes or alien chromatin in introgressed genotypes derived from diploid species displaying substantial genomic differentiation from C. arabica.Key words: coffee, BAC-FISH, interspecific hybridization, GISH, introgression, genome evolution.Résumé : L'hybridation in situ fluorescente (« FISH ») a été utilisée pour étudier la présence de chromatine introgressée chez des hybrides interspécifiques mais aussi chez une lignée cultivée, issues du croissement entre l'espèce cultivée Coffea arabica et ses proches diploïdes C. canephora et C. liberica, respectivement. L'hybridation in situ en utilisant l'ADN gé-nomique des espèces C. canephora et C. arabica comme sondes, a montré une hybridation croisée importante chez les gé-nomes hybrides, ce qui confirme une étroite différentiation génomique entre les parents. Cette ressemblance entre le génome actuel de C. canephora et le sous-génome de C. arabica dérivant de l'espèce C. canephora (C a ), semble très éle-vée. De plus, la faible discrimination entre les chromosomes du type C et ceux du type C a , suggère des modifications structurales mineures dès l'origine même de l'espèce C. arabica, au moins dans ce qui concerne la fréquence et distribution des séquences répétées. L'hybridation génomique in situ (« GISH ») a permis aussi l'identification de différents fragments d'introgression chez une lignée de C. arabica introgressée par C. liberica, ce qui a conduit à l'identification de quatre fragments d'introgression. De plus, l'analyse combiné GISH plus BAC-FISH a donné des informations importantes sur la localisation physique du fragment issu d...