Though Canada remains a global forest products competitor, timber production globally is heading towards the use of exotic plantations, and Canada is not following this trend. Instead, Canadian forest policy is structured with the goal of replacing its "natural" forests with forests of similar attributes. While growing these natural forests is difficult to justify financially, intensification with exotic plantations may increase financial returns. Therefore, an alternative approach would be to reform policies in an attempt to promote intensively managed plantations of exotic trees. In this paper we address four policy and/or market constraints currently restricting the establishment of exotic plantations in Canada: (i) restrictions on planting exotic trees on public land, (ii) low financial returns to forest plantations on private and public land, (iii) low or no payments from sequestering carbon with plantations on public and private land, and (iv) prohibitions on foreign firms to purchase private land. We analyze each constraint by describing the current policy situation in Canada. We then explore policies from other countries, mainly Australia, New Zealand, and the United States. These policies, compared with current policies in Canada, suggest potential approaches for facilitating a "more exotic" forest sector.Key words: intensive forest management, forest policy, financial analysis, exotic tree species, indigenous tree species, forest carbon, forest zoning systems, TRIAD, Canada, Australia, New Zealand, United States
RÉSUMÉMême si le Canada demeure un joueur important sur la scène mondiale des produits forestiers, la production de bois à l' échelle du globe tend vers l'utilisation d' espèces exotiques, une tendance que ne suit pas le Canada. Au contraire, les politiques forestières canadiennes visent à remplacer ses « forêts naturelles » par des forêts avec des caractéristiques semblables. Alors qu'il est difficile de justifier financièrement la production de ces forêts naturelles, il serait possible d'amélio-rer la rentabilité financière en intensifiant cette culture avec des plantations d' essences exotiques. On pourrait donc envisager de réformer les politiques forestières afin de promouvoir les plantations d' essences exotiques aménagées de façon intensive. Nous étudions dans cet article quatre politiques ou contraintes du marché qui limitent actuellement le recours aux plantations d' essences exotiques au Canada : (i) les restrictions portant sur la plantation d'arbres exotiques sur les terres publiques; (ii) la faible rentabilité financière des plantations forestières sur les terres privées et publiques; (iii) les faibles revenus ou même l'absence de revenus rattachés à la séquestration du carbone par des plantations sur terrain public ou privé et (iv) l'interdiction faite aux entreprises étrangères d'acheter des terres privées. Nous analysons chacune de ces contraintes dans le contexte politique actuel au Canada. Nous explorons par la suite les politiques en vigueur dans d'autres pays, notamm...