La zone de marnage du lac de Buyo est devenue le site d’intenses activités agricoles avec utilisation de pesticides pour optimiser la production. Une enquête socio-démographique des agriculteurs a été réalisée afin de prendre en compte l’âge, le genre, le niveau d’instruction, les encadrements, les équipements de protections individuelles (EPI) et les pesticides utilisés pour identifier des matières actives. Pour 323 producteurs enquêtés, les résultats révèlent que 35 % des hommes ont plus de 55 ans, 98% des femmes et 77% des hommes sont des non scolarisés. L’encadrement des paysans par les structures étatiques est très faible avec 71,21% d’agriculteurs non formés, ce qui explique le pourcentage de 26,32% de personnes utilisant les équipements de protections individuelles. Le risque de contamination sanitaire et environnemental est autant plus élevé en raison de la rémanance et la dangerosité des pesticides identifiés comme le Degesch (phosphure d’aluminium) considéré très dangereux (classe Ib) par l’OMS et ceux de la classe II et III . En effet les producteurs n’observent pas les bonnes pratiques phytosanitaires et cela aura pour conséquence la contamination de l’eau et des ressources aquatiques par les résidus de pesticides.   The Lake Buyo tidal zone has become the site of intense agricultural activities with the use of pesticides to optimize production. A socio-demographic survey of farmers was carried out to take into account age, gender, level of education, management, personal protective equipment (PPE), and pesticides used to identify active ingredients. For 323 producers surveyed, the results reveal that 35% of men are over 55 years old, 98% of women and 77% of men are uneducated. The supervision of farmers by state structures is very weak with 71.21% of farmers not trained, which explains the percentage of 26.32% of people using personal protective equipment. The risk of health and environmental contamination is even higher due to the persistence and dangerousness of pesticides identified as Degesch (aluminum phosphide) considered very dangerous (class Ib) by the WHO and those of class II and III. Indeed, producers do not observe good phytosanitary practices and this will result in the contamination of water and aquatic resources by pesticide residues.