Les pyélonéphrites aigues gravidiques (PNAg) sont fréquentes et peuvent avoir des conséquences maternelles et fœtales graves. Le but de notre étude était de déterminer les facteurs prédictifs cliniques, biologiques et radiologiques qui permettent de se limiter au traitement médical ou d'associer un drainage de la voie excrétrice supérieure dans la prise en charge des PNAg. Nous rapportons, de façon rétrospective une série de 26 cas dans les services d'Urologie et de Gynécologie de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V de Rabat (Maroc) sur une période allant du 1er Janvier 2010 au 30 Aout 2012. Toutes les patientes avaient une PNAg symptomatique objectivée par l'ECBU et/ou l’échographie rénale. La fréquence de la pyélonéphrite aigue gravidique par rapport aux pyélonéphrites aigues en général a été de 27,95% avec une prédominance chez les primipares de 53,84%. Son pic de fréquence se situe à 73,08% pour les gestantes âgées de 19 à 37 ans ainsi qu'au troisième trimestre (77%) de la grossesse. La triade clinique fièvre, lombalgie, troubles mictionnels et l’échographie rénale sont les éléments importants du diagnostic. L'antibiothérapie probabiliste a été débuté d'emblée et adaptée en fonctions des résultats de l'examen cytobactériologique des urines. Sa durée est de trois à six semaines en fonction de l’évolution clinique. La protéine C réactive est un marqueur de progression de la maladie ou de l'efficacité thérapeutique. Les principaux facteurs prédictifs du drainage de la voie excrétrice supérieure sont: persistance de la symptomatologie clinique, du syndrome infectieux et des anomalies visibles à l’échographie rénale ainsi que l'altération de la fonction rénale. La montée de la sonde JJ est le principal traitement urologique. Le traitement médical repose sur l'antibiothérapie probabiliste qui sera adaptée Ultérieurement en fonction des résultats de l'antibiogramme. Les facteurs prédictifs d'un drainage de la VES sont: la persistance de la symptomatologie clinique, du syndrome infectieux et des anomalies visibles à l’échographie rénale ainsi que l'altération de la fonction rénale.
Le carcinome du tube collecteur de Bellini est un type très rare des carcinomes à cellules rénales (CCR), sa fréquence est inférieure à 1%. Il dérive de la partie distale du néphron, plus précisément du tube collecteur. Ses aspects morphologiques sont extrêmement variables, rendant son diagnostic difficile. Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 62 ans admis pour une tuméfaction non douloureuse du flanc gauche, d’apparition progressive. La tomodensitométrie a objectivé une énorme masse, occupant la partie supérieure du rein gauche. Le malade avait bénéficié d’une néphrectomie élargie. L’examen anatomo-pathologique avait objectivé un carcinome des tubes collecteurs du rein. L’évolution est exceptionnellement favorable: pas de récidives, pas de métastases locorégionales et pas de métastases à distance.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.