2014 On présente un appareillage facile à réaliser permettant de mesurer des taux de dépolarisation supérieurs à 10-4. La principale difficulté rencontrée vient de la biréfringence accidentelle. Nous indiquons comment la minimiser par construction mécanique et comment tenir compte de la biréfringence résiduelle par un calcul et des contrôles appropriés.Abstract. 2014 An easily assembled apparatus permitting the measurement of depolarization ratio higher than 10-4 is presented. The major difficulty arises from the depolarization, due to the birefringence of the windows under stress. We explain how to minimize it by mechanical means, and how to deal with the problem of residual birefringence by appropriate calculation and tests.
2014 Trappeniers et coll. [1] calculent le taux de dépolarisation de la lumière diffusée dans l'approximation D.I.D. et font l'hypothèse de l'orientation aléatoire des axes intermoléculaires des molécules en cours de collisions. Cette hypothèse n'est satisfaisante qu'à très basse densité [2, 3]. Nous tenons compte des corrélations d'orientations des axes intermoléculaires et donnons une expression du taux de dépolarisation pour des molécules faiblement anisotropes à densités modérées. L'accord avec les mesures (N2, C2H4) [4] est satisfaisant. Abstract. 2014 Trappeniers et al. [1], using a D.I.D. approximation, have given an expression of the depolarization of scattered light. They assume that the orientations of the intermolecular axes of pairs of colliding molecules are independent. Except at very low density, this hypothesis is not satisfactory [2, 3]. In this paper we take into account the correlations of the orientation of these intermolecular axes and we give a theoretical expression valid for weakly anisotropic molecules at moderate densities. The results obtained are in good agreement with expérimental data (N2, C2H4) [4].
Dès 1937, Yvon [1] présente un calcul de la dépolarisation de la lumière diffusée par un fluide monoatomique. Il développe alors un calcul du champ local par une méthode très générale de perturbation, en faisant l'hypothèse simplificatrice d'atomes ponctuels. Pour dépasser cette hypothèse Levine et Mc Quarrie [2] proposent un modèle où les atomes du gaz rare sont représentés par des sphères conductrices et calculent les hyperpolarisabilités d'un couple de sphères, sources de dépolarisation. Nous retrouvons les résultats de Levine et Mc Quarrie, en généralisant au cas non ponctuel les méthodes de calcul du champ local de Yvon-Kirkwood. Notre calcul peut être appliqué à une distribution quelconque de sphères. Nous présentons aussi un autre mode de calcul utilisant les développements multipolaires (indices naturels des dimensions atomiques) et montrons l'importance des contributions, des moments quadrupolaires et d'ordres plus élevés, au champ local, contributions habituellement négligées. Enfin nous calculons les caractéristiques du rayonnement diffusé par une assemblée de sphères conductrices de basse densité
Le taux de dépolarisation de la lumière diffusée par l'azote gazeux a été mesuré à 310 K et à des pressions allant jusqu'à 440 bars : la diffusion propre et la diffusion collisionnelle (calculée dans l'approximation D.I.D.) contribuent aux intensités dépolarisées. Le calcul de Cabannes prévoit la diffusion propre par des molécules aléatoirement orientées. On montre que les corrections les plus importantes viennent de la diffusion collisionnelle et des interférences entre diffusions propre et collisionnelle. Ce dernier terme, habituellement négligé, est beaucoup plus important que celui correspondant aux interférences entre diffusions propres par des molécules différentes (corrélations d'orientation). L'accord de ces calculs avec l'expérience est satisfaisant
2014 On étudie la diffusion de la lumière par des gaz comprimés jusqu'à 200 bar, en fonction de la densité. Dans le cas des molécules isotropes, on met en évidence les effets des collisions triples et d'ordre supérieur. On montre que ces effets sont correctement décrits par les calculs d'Alder et coll. en dynamique moléculaire. Pour les molécules anisotropes, nous avons pu séparer la contribution de l'anisotropie propre et de l'anisotropie collisionnelle à la diffusion dépolarisée. Les hyperpolarisabilités collisionnelles sont principalement dues aux effets de champ de longue portée. Abstract. 2014 We have studied the scattering of light in these gases up to 200 atm. In the case of isotropic molecules, one sees évidence of triple and higher order collisions. We show that these effects are correctly described by the molecular dynamics calculations of Alder and co-workers. In the case of anisotropic molecules, we have been able to separate the effects of intrinsic anisotropy from that induced by collisions. The collision induced polarizabilities seem to be mainly due to long range local field effects.
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