Station de Recherches sur l'Élevage des l'orcs, Centre national de Recherches zootechniqî 4 es, 1. 1V. R. A., ., 783,50 joity eaz Josas RÉSUMÉ Dix lapins de semaines ont été alimentés ad libitunx en eau et en aliment granulé durant 9 jours, puis l'accès à l'eau ne leur a été permis que r/2 heure par 24 heures, pour une durée de 8 jours. On observe les 2 premiers jours une baisse de la consommation pour l'aliment solide de 53-55 p! roo et pour l'alimsnt liquide de 6 3-6 5 p. ioo. Les consommations augmentent ensuite mais atteignent un maximum de i io g/j pour l'eau dès le Se jour. Le temps consacré par les animaux h la prise d'aliments solides suit une évolution semblable. Les vitesses de croissance moyenne pour la période d'abreuvement libre, les ¢ premiers jours d'abreuvement restreint et enfin les ¢ derniers, sont respectivement de 40 ::!:: 8, 20 ! 4 , et 4 6-L io g/jour. Ainsi la restriction de l'alimentation en eau entraîne immédiatement une dépression de consommation qui dure environ jours.
Différents points d’impact des mesures de suspension des farines et graisses animales ont été identifiés. En matière de technologie des aliments, les répercussions prévisibles sont liées au retrait des graisses animales avec un risque de plus grande friabilité des granulés et des difficultés d’incorporation de quantités importantes de graisses. Au plan nutritionnel, s’il existe des solutions techniques pour remplacer les farines et les graisses animales, on peut cependant prévoir des difficultés d’utilisation de certaines matières premières (tourteau de soja à taux plus élevés, huile de palme, huiles de récupération…), des perturbations de la consommation d’aliments, voire des baisses de performances (volailles surtout) et une surexcrétion d’eau (dinde, poule pondeuse) avec ses conséquences sanitaires. L’impact sur la qualité des produits animaux provient essentiellement du remplacement des graisses animales par des matières grasses d’origine végétale le plus souvent insaturées qui peut se traduire par des défauts de présentation des carcasses et une moins bonne conservation des produits animaux plus sensibles à l’oxydation. Concernant la sécurité alimentaire pour le consommateur, on peut s’attendre à un accroissement des risques potentiels d’ordre chimique (contaminants, mycotoxines et autres substances toxiques produites par les plantes) et biologique (bactéries pathogènes) associés à l’importation de matières premières de provenances multiples, souvent mal contrôlées et dépourvues de traçabilité. Certains de ces risques sont cependant encadrés par des réglementations spécifiques de l’Union Européenne. On peut s’attendre également à des difficultés de traçabilité pour les filières fonctionnant avec des signes officiels de qualité ou des certifications, en regard de l’importation de matières premières standard et OGM non différenciées. En revanche, il n’y a pas de risques identifiés associés aux plantes OGM ayant à ce jour reçu une autorisation de commercialisation. Enfin en matière d’environnement, il faut prévoir un arrêt du recyclage (phosphates " cachés " des farines de viande et d’os) et des prélèvements accrus sur des ressources non renouvelables (phosphates minéraux), ainsi que des risques de rejets plus importants de phosphore (biodisponibilité plus faible du phosphore végétal) et d’éléments traces métalliques (absents des farines animales) provenant des phosphates minéraux.
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