Cetaceans represent the most diverse clade of extant marine tetrapods. Although the restructuring of oceans could have contributed to their diversity, other factors might also be involved. Similar to ichthyosaurs and sharks, variation of morphological traits could have promoted the colonization of new ecological niches and supported their diversification. By combining morphological data describing the axial skeleton of 73 cetacean species with phylogenetic comparative methods, we demonstrate that the vertebral morphology of cetaceans is associated with their habitat. All riverine and coastal species possess a small body size, lengthened vertebrae and a low vertebral count compared with open ocean species. Extant cetaceans have followed two distinct evolutionary pathways relative to their ecology. Whereas most offshore species such as baleen whales evolved towards an increased body size while retaining a low vertebral count, small oceanic dolphins underwent deep modifications of their axial skeleton with an extremely high number of short vertebrae. Our comparative analyses provide evidence these vertebral modifications have potentially operated as key innovations. These novelties contributed to their explosive radiation, resulting in an efficient swimming style that provides energetic advantages to small-sized species.
Abstract. Taken by the Apollo 17 crew on 7 December 1972, AS-17-148-22727 is one of the most famous photographs ever taken. Its iconic status has been commented on by many writers. In an article entitled "Contested Global Visions" (1994), Denis Cosgrove showed the huge impact it had on the way we think and depict the world and our presence in it. However, his analysis did not address the question of its prior reorientation and reframing, which are in essence cartographic operations. Our object therefore is to focus on the difference between zenithal and horizontal viewpoints, and eventually free ourselves from our mapping conventions when looking at the Earth. The work done by Genevan anarchist Charles Perron at the turn of the 20th century on the relief map of Switzerland with a scale of 100 000 is a major landmark in that direction.
Grevsmühl, S. V.: La Terre vue d'en haut -L'invention de l'environnement global, Paris, Seuil, coll. Anthropocène, 384 pp., ISBN-13: 978-2-02-111129-3, EUR 20, 2014. Il faut se réjouir de la parution de La Terre vue d'en haut. Tiré d'un travail doctoral, voilà un livre qui, à la suite de Denis Cosgrove, nous donne à penser l'histoire du regard géographique, et ce de manière renouvelée. Ce regard porté sur la Terre a connu plusieurs épisodes, péripéties et révolu-tions au cours des 19e et 20e siècles. Mais il y a regarder et regarder. C'est une chose que de cartographier la Terre, c'en est une autre que de la découvrir d'en haut. Si la première requiert que l'on fasse nôtre une vision zénithale abstraite -et peut-être, par là, que l'on s'imagine découvrir l'objet dessiné en vue surplombante -, la seconde nous projette littéralement, concrètement cette fois, à notre zénith; dans un lieu qui a sa géographie propre. D'un champ de vision, nous passons à un champ des possibles. C'est tout l'intérêt du livre de Sebastian V. Grevsmühl de montrer que le regard géographique sur la Terre se transforme sans cesse et qu'il peut, le cas échéant, laisser libre cours au meilleur comme au pire -pensons par exemple aux dérives technocratiques et autoritaires contenues dans les projets de géo-ingénierie qui sont le sujet du dernier chapitre.La tension évoquée par l'auteur entre "contemplation esthétique" et "sentiment de toute-puissance" est présente dans toute cartographie, qu'elle anticipe ou non le vol humain. La vision zénithale domine toujours le sujet de la carte, si belle cette dernière soit-elle, et tout cartographe Si le livre est construit selon une trame plus ou moins chronologique explicitant les débuts puis les développements de la photographie aérienne puis spatiale, trouvant par là son entame à la fin du 19e siècle et traversant tout le 20e, il s'ancre plus précisément dans la période contemporaine plus que jamais marquée -alors que les enjeux du changement climatique s'avèrent de plus en plus globaux et pressants -par les développements de la pensée géo-technicienne et géo-technocratique. Palpable en maints passages du livre, l'inquiétude se cristallise parfois, comme quand l'auteur écrit: "La poussée de la géo-ingénierie à laquelle on assiste aujourd'hui présente le grand danger de chercher à se légiti-mer comme véritable alternative à la politique" (p. 38). Mobilisant Agamben (état d'exception) comme Foucault (panoptisme et biopolitique), il parvient à montrer combien, malgré le côté fantasque de la plupart des solutions envisagées, la géo-ingénierie pourrait à terme, au-delà d'un contrôle environnemental total, dessiner les contours d'un monde en guerre contre la nature et contre l'homme.Placée en couverture du livre, la photographie Earthrise prise le 24 décembre 1968 par William Anders, a longtemps été comprise comme un objet paradigmatique, au sens où, dès lors qu'il y est confronté, notre regard s'en retrouve fortement altéré. D'autres images, pleines ou composites, qu'elles l'aient précédée ou suivie, q...
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