The reaction of the kola weevil, Sophrorhinus gbanjaensis to moisture in a simple and a two‐way gradient (centre low, high at ends) and a humidity choice chamber and its survival at the different relative humidities of 10, 30, 60, 80 and 95% R.H. were investigated. Both the male and female insects showed preference for the dry air (10 & 30% RH) in the humidity gradient irrespective of its position along the gradient. The insects also detected and reacted to humidity differences of 20 & 30% RH when offered a choice of 40–60%; 0–30%; 60–100%; 10–60% and 50–100% relative humidities. The indices of reaction (IR) increased with increase in the differences between the pairs of humidities offered with a peak at 60–100% and 50–100% RH for males and females respectively. The insects survived for an average of 21.1 ± 1.3 days and 5.4 ± 0.2 days at 95% and 10% RH respectively. A highly significant negative correlation (r= −0.926) was obtained between the mortality rates of the insects and the various relative humidities.
RÉSUMÉ
REACTION DU CHARANÇON DE LA NOIX DE COLA, SOPHRORHINUS GBANJAENSIS A L'HUMIDITE
Les réactions du charançon de la noix de cola, Sophrorhinus gbanjaensis, dans des expériences de gradients d'humidité linéaires ou symétriques, ont été étudiées en laboratoire à la température de 26–28°. On a également observé les réponses de l'insecte à des choix entre deux conditions d'humidité différentes, en fonction de l'amplitude des différences proposées et de la position des valeurs de l'H.R. dans la gamme de 10 à 100%. Les effets de la déshydratation et du jeûne sur les réactions des insectes et sur leur survie aux diverses conditions d'humidité relative ont enfin été prises en considérations.
Les mâles et femelles montrent une préférence pour les conditions de milieu à faible humidité relative de l'air (10% RH) que ces conditions soient présentées selon un gradient linéaire (de 10% à 100% RH) ou selon un dispositif symétrique (fig. 1 et 2). Cependant les expériences témoins montrent un preferendum pour les sites placés aux extrêmités du dispositif expérimental (fig. 3) ce qui témoigne de l'intervention d'un autre facteur spatial, qui mériterait d'être analysé.
Les insectes peuvent déceler des différences d'H.R. de l'ordre de 20 à 30%, et l'indice de reactivité des insectes (IR) croît avec l'amplitude des différences entre les H.R. proposées, le maxima de reactivité se manifestant respectivement pour les zones 60–100% ou 50–100% chez les insectes mâles et les insectes femelles.
Les insectes, préalablement soumis à des conditions de déshydration (48h. dans un dessicateur CaCl2) et de jeûne, montrent un fort preferendum pour les zones à forte H.R. (60–100%) du dispositif expérimental. Ce type de réponse, totalement différent de la réaction préférentielle aux basses H.R. telle qu'elle est présentée par les insectes non traités, est ici discuté, sur la base des conditions saisonnières rencontrées par cette espèce au cours de son cycle biologique. Par ailleurs la mortalité des insectes est plus élevée dans les conditi...
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