Introduction.-Une consultation dédiée aux professionnels de santé symptomatiques a été ouverte au début de l'épidémie de COVID-19, afin de répondre aux besoins spécifiques de cette population. L'objectif de ce travail était d'estimer la fréquence du portage nasopharyngé du SARS-Cov-2 chez les personnels de santé symptomatiques suspects de COVID-19, et de déterminer les facteurs associés à ce portage. Méthodes.-Étude descriptive des caractéristiques cliniques et épidémiologiques des consultants, conduite du 5 mars au 17 avril 2020. Le recueil des données cliniques et des résultats du test RT-PCR a été conduit à l'aide de formulaires standardisés. Résultats.-Des 522 consultants, 308 exerçaient à l'Hôpital et 214 à l'extérieur. Ils avaient des formes bénignes de COVID-19 et des signes cliniques non spécifiques à l'exception de l'agueusie/anosmie, significativement plus fréquente chez ceux avec RT-PCR positive. Le taux de positivité de la RT-PCR était globalement de 38 %, sans différence significative selon la profession, supérieur chez les consultants extérieurs (47 % versus 31 %). À l'hôpital, ce taux était significativement moindre pour les personnels symptomatiques des secteurs de soins, comparé aux personnels des plateaux techniques et laboratoires (24 %, versus 45 %, p = 0,006 et 54 %, p b 0,001, respectivement), mais ne différait pas entre personnels des unités COVID et des autres secteurs de soins (30 % versus 28 %). Parmi les consultants extérieurs, les taux de positivité des personnels des EHPAD et des libéraux (53 % et 55 % respectivement) étaient plus du double de celui du personnel soignant hospitalier (24 %, p b 0,001). Conclusions.-Ces données confirment l'impact fort du COVID-19 sur les professionnels de santé. Les taux de positivité plus élevés chez les professionnels symptomatiques exerçant en dehors de l'hôpital, comparativement à ceux exerçant à l'hôpital, pourraient s'expliquer en partie par une pénurie en équipements de protection et par des difficultés d'accès au diagnostic virologique, qui étaient plus importants en dehors de l'hôpital quand l'épidémie a commencé.
Nowadays the possible influence of the coronavirus infection on cartilage degeneration and synovial membrane inflammation during chronic joint pathology-osteoarthritis-remains largely unelucidated. The aim of the presented work is to analyze the TGFB1, FOXO1, and COMP gene expression and free radical generation intensity in blood of patients suffering from osteoarthritis after beating the SARS-CoV2 infection. The work was carried out using molecular genetics and biochemistry methods. The decrease of the TGFB1 and FOXO1 expression level was shown to be more evident in the osteoarthritis patients after COVID-19 if compared to the group with knee osteoarthritis during simultaneous and more prominent diminishing of both superoxide dismutase and catalase activity (possibly indicating cell redox state disruption and TGF-P1-FOXO1 signaling attenuation) in patients with osteoarthritis after SARS-CoV2 disease. At the same time, the more prominent decrease of COMP gene expression level was demonstrated in patients with osteoarthritis after COVID-19 compared to the group with knee osteoarthritis and more intense increase of the COMP concentration in patients with osteoarthritis after the SARS-CoV2 infection was revealed. These data indicate more significant activation of cell destructive processes after the infection as well as further pathology progression.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.