Entre 1960 et 1980, la Côte d’Ivoire met sur pied sa politique urbaine grâce à laquelle sont nées les copropriétés SICOGI (Société Ivoirienne de Construction et de Gestion Immobilière) et SOGEFIHA (Société de Gestion Financière de l’Habitat). A partir de 1986, ces 02 structures se retirent de la gestion des copropriétés, désormais confiée aux habitants eux-mêmes à travers l’installation des syndics. Mais aujourd’hui, l’on constate que ces espaces se trouvent dans un état de « dégradation » dû au manque d’entretien dont ils sont sujets. Cet article a pour objectif d’étudier la politique d’entretien des syndics à l’origine de la dégradation des espaces en copropriétés SOGEFIHA d’Abobo et SICOGI d’Adjamé 220 Logements. La recherche documentaire, l’observation directe ainsi que l’entretien ont été utilisés pour recueillir les données sans omettre la mobilisation de la gouvernance urbaine comme théorie de l’étude. Les résultats font ressortir que la dégradation est une conséquence des stratégies d’entretien ainsi que du manque de connaissance des syndics. Between 1960 and 1980, Côte d’Ivoire set up its urban policy, in which the SICOGI (Ivorian construction and property management company) and SOGEFIHA (Society of financial management of habitat) condominiums were born. From 1986, these 02 structures withdrew from the management of condominiums, now entrusted to the inhabitants themselves through the installation of trustees. But today, we see that these spaces are in a state of “degradation” due to the lack of maintenance to which they are subject. The objective of this article is to study the maintenance policy of trustees at the origin of the degradation of the SOGEFIHA condominium spaces of Abobo and SICOGI 220 Housing units of Adjamé. Documentary research, direct observation as well as interview were used to collect the data without omitting the mobilization of urban governance as theory of the study. The results show that the deterioration is a consequence of maintenance as well as the lack of knowledge of the trustees.