IntroductionL’objectif de ce travail était d’analyser les caractéristiques diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de l’enfant atteint de néphrose dans un service de pédiatrie de Dakar.MéthodesL’étude était réalisée au service de pédiatrie de l’hôpital Aristide Le Dantec. Il s’agissait d’une étude rétrospective sur une période de 03 ans allant du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2014. Ont été inclus tous les patients âgés de 02 ans à 12 ans présentant un tableau de Syndrome néphrotique idiopathique.RésultatsQuarante cas de néphrose étaient colligés soit une prévalence de 23% parmi les néphropathies prises en charge dans le service. L’âge moyen était de 7,11± 3,14 ans. Le syndrome néphrotique était pur chez 72,5% (n=29) des patients. Les œdèmes des membres inférieurs étaient présents chez 100% des patients, l’oligurie dans 55% (n=22) et l’HTA dans 5% (n=2) des cas. La protéinurie moyenne était de 145,05 ± 85,54 mg/kg/24heures. La protidémie moyenne était de 46,42 ±7,88 g/L et l’albuminémie moyenne de 17,90 ± 7,15 g/L. Trente-neuf patients avaient reçu une corticothérapie à base de prednisone. La corticosensibilité était retenue chez 77% (n=30) des patients et la corticorésistance chez 13% (n=5) des cas. Le facteur de mauvaise réponse à la corticothérapie était un niveau de protéinurie initiale supérieure à 150 mg/kg/jour (p = 0,024). La biopsie rénale était réalisée chez 18% (n=7) des patients et retrouvait dans 57,2% (n=4) des cas une hyalinose segmentaire et focale. Le cyclophosphamide et l’azathioprine étaient associés aux corticoïdes dans 10% (n=4) des cas chacun. Le taux de rémission globale était de 89,8%. L’évolution vers l’insuffisance rénale chronique était notée chez trois (03) des patients.ConclusionLa néphrose représentait près du quart des néphropathies prises en charge dans notre service. Le taux de rémission globale était élevé. Le seul facteur de mauvaise réponse à la corticothérapie était le niveau de protéinurie initiale élevée. En cas d’indication de la biopsie rénale chez nos patients, la HSF était la lésion la plus fréquemment retrouvée.
Introduction Acute renal failure (ARF) is a serious obstetric complication of pregnancy, a real health problem in developing countries. It is more related to the pathologies of pregnancy affecting the mother rather than the fetus. The purpose of our study was to assess sociodemographic, clinical, therapeutic and evolutionary features in obstetric acute renal failure. Materials and Methods: A cross sectional study of 6 months (August 2015- January 2016) was conducted. The study involved pregnant women over 20- week amenorrhea including the immediate postpartum admitted for acute renal failure. Results: Thirty-two patients were involved. The mean age was 25.21 ± 5.14 years. Most of them were first-time mothers (53.1%). Surrounding hospital exits account for 71.9% of the admissions. 31.25% (N = 10) of the patients did not receive any antenatal care. The main clinical signs at admission were hypertension (86.6%), oliguria (40.5%) and edema syndrome (37.5%). Eclampsia and severe pre-eclampsia represented the causes of the ARF in 68.75% cases. Considering 8 patients (25%) who were supposed to undergo dialysis therapy, only one took the treatment. The average hospital stay was 15.20 ± 7.45 days. Renal function resolved in 68.75% of patients and 15.62% developed chronic renal sequelae. At the end of the study, we recorded 5 cases of maternal deaths and 10 cases of fetal death in utero. Conclusion: Obstetric ARF remains a serious complication of pregnancy for mother and child. It should be noted that hemodialysis was not accessible to all patients who were entitled to it due to lack of financial means. Therefore, regular monitoring of pregnancies should be prioritized, and, if possible, ensure that hemodialysis sessions are funded.
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