Les patients atteints du cancer de l’œsophage ont souvent une maladie localement avancée, la dysphagie est le symptôme majeur chez la plupart de ces patients, plusieurs modalités thérapeutiques ont été utilisées pour améliorer cette dysphagie. Le but de ce travail est d’étudier l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie haut débit de dose (HDR) endo-luminale dans le traitement palliatif des cancers de l’œsophage inopérable. Sur une période de 15 ans, l’étude a inclus les patients atteints de cancer de l’œsophage inopérable et/ou métastatique avec une dysphagie, sans extension à l'hypopharynx ou a la trachée et qui ont bénéficié d'une curiethérapie HDR avec ou sans radiothérapie externe à visée palliative. Au total 46 patients ont été inclus dans l’étude, 58,7% étaient des hommes, 42,2% avaient une dysphagie grade 2 et 37,8% étaient aphagiques, 78,6% des patients étaient performance satus PS 2, l'amaigrissement à été trouvé chez 81,4%, la localisation de la tumeur était surtout au niveau du tiers moyen et inférieur dans 97,8%, la hauteur médiane de la tumeur était de 7 cm (5,5-9), le carcinome épidermoïde était le type histologique le plus fréquent chez 31 patients (70,5%). Après un médiane de suivi de 5 mois, l'amélioration de la dysphagie a été retrouvée chez 76% des malades (p1]. L′incidence la plus élevée est observée dans certains pays notamment en Asie et en Afrique, et l′incidence dans les pays développés occidentaux est en augmentation [2]. Selon le registre du cancer de Rabat 2006-2008, le cancer de l’œsophage est rare et constitue 1,5% de tous les cancers chez l'homme [3]. Le taux de survie globale à 5 ans est de 8%, avec 80% des décès liés à l’évolution locale de la maladie [4]. Pour la minorité des patients avec une maladie localisée, le traitement par radiochimiothérapie concomitante avec ou sans chirurgie permet une amélioration de la survie [5]. Plus de 50% des patients atteints de cancer de l′œsophage ont une maladie inopérable au moment du diagnostic due à une tumeur localement avancée, des métastases ou un mauvais état général avec une médiane de survie globale de 2,5 à 9,9 mois [6]. La majorité de ces patients ont besoin de soins palliatifs pour soulager la dysphagie qui est présente chez plus de 70% des patients et qui est responsable d'une dégradation importante de la qualité de vie [7]. À l′heure actuelle, plusieurs modalités de prise en charge sont disponibles pour le traitement palliatif de cette dysphagie. Les options de traitement les plus couramment utilisées comprennent le placement de stent métallique [8–10], le traitement au laser [11], et la curiethérapie avec ou sans radiothérapie externe et ou éventuellement une chimiothérapie [12–15]. Une méta-analyse a conclu qu'il n'y a pas de supériorité claire de l'une des méthodes utilisées dans la palliation du cancer de l’œsophage, le choix de l'une de ces méthodes dépend de l'expérience du centre et de l’état du patient. Cette méta-analyse a aussi démontré que la pose d'une prothèse métallique expansible et la curiethérapie étaient l...
Purpose: Nasopharyngeal carcinoma (NPC) is a most cancer of head and neck in North Africa and South East Asia. The risk of local recurrence after treatment is higher. Reirradiation can be difficult and limited by the constraints of doses to organs at risk already irradiated. The aim of this study was to determine the role of brachytherapy in safety reirradiation of recurrent NPC. Methods and Materials:From 2002 to 2011, five patients were reirradiated for local recurrence nasopharyx cancer with or without external beam radiotherapy (EBRT). Results:The median age was 49 years, all were male, four patients had World Health Organization Class III histology, and one with nasopharyx cancer type I. Two, 1 and 2 patients had recurrent Stage I, II, III, respectively. Median time to reirradiation was 49 months. Four patients received combined-modality treatment, consisting of external beam radiotherapy (EBRT) with chemotherapy followed by intracavitary brachytherapy High Dose Rate (HDR) boost, one patient received intracavitary brachytherapy alone for dosimetric constraints for organs at risk. The total radiation dose EQD2 was between 60 and 70Gy. All patients received concomitant chemotherapy and two neoadjuvant chemotherapy. The median follow-up for all patients was 40 months; one patient developed an immobility of the soft palate and another had grade II trismus. Conclusion:Brachytherapy alone or after EBRT may play an important role in reirradiation of locally recurrent NPC with acceptable toxicity.
L'objectif de cette étude est d'expliquer la discordance entre le nombre important de patients présentant un cancer du poumon localement avancé demandeurs de consultations en service de radiothérapie et le faible nombre de patients effectivement traité. Il s'agit d'une étude décrivant le circuit de soins des patients admis au service de radiothérapie de l'Institut national d'oncologie de Rabat entre le premier mars 2011 et le 29 février 2012 pour la prise en charge d'un cancer du poumon inopérable et/ou non résécable. On a utilisé pour la collecte des données les dossiers cliniques, le registre des nouveaux patients du bureau des admissions de l'institut ainsi que les registres des rendez-vous de consultation et de traitement du service de radiothérapie. 117 patients ont été collectés. Le stade de la maladie n'a pu être déterminé que chez 102 patients, on a ainsi trouvé 53 cancers non métastatiques et 49 cancers métastatiques. Chez les patients avec un cancer non métastatique une radiothérapie palliative a été réalisée chez 9 patients, chez 2 patients la radiothérapie a été contre indiquée, une chimiothérapie néo-adjuvante a été réalisée chez 7 patients et la radio-chimiothérapie concomitante d'emblée fut proposée à 35 patients, mais 34 patients seulement ont pu avoir leur première séance de radiothérapie à visée curative. Cette étude nous a permis de décrire le circuit de soins de nos patients en repérant les points critiques, auxquels on propose des mesures correctives.
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