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En enregistrant l’état des rapports de force qui traversent l’institution, le politique s’inscrit dans une continuité, celle du contrôle. Stratégiquement, les objectifs ultimes ne semblent pas devoir être abandonnés, mais cela se traduit sur le terrain par une politique universitaire fortement contradictoire, velléitaire, non articulée sur un projet explicite. L’évolution de l’université algérienne s’est faire cette dernière décennie dans le désordre et le désarroi ; désordre d’une institution réformée au coup par coup en dehors de toute réflexion et visée globale ; désarroi d’étudiants à l’avenir incertain et d’enseignants "prolétarisés" ; tel un "bateau ivre", elle vogue au gré des programmes et décisions.

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