BackgroundSchistosomiasis is neglected tropical parasitic disease affecting both humans and animals. Due to the human health impact, population genetic studies have focused on the three main human-infecting schistosome species: Schistosoma mansoni, S. haematobium and S. japonicum. Here we present novel data on the population genetic structure of Schistosoma bovis, a highly widespread and prevalent schistosome infecting ruminants, and therefore of veterinary importance.MethodsAdult S. bovis were sampled in the two main abattoirs of Cameroon (Yaoundé and Douala). Twenty-two cows originating from four distinct localities were sampled and a total of 218 parasites were recovered. All parasites were genotyped using a panel of 14 microsatellite markers and a sub-sample of 91 parasites were sequenced and characterized with the mitochondrial (cox1) and nuclear (ITS) genetic markers.ResultsNo significant difference in allelic richness, heterozygosity, nucleotide diversity and haplotype diversity was observed between the populations. Additionally, no strong genetic structure was observed at the country scale. Our data also show that S. bovis is more polymorphic than its sister species, S. haematobium, and that the haplotype diversity is similar to that of S. mansoni while the nucleotide diversity does not significantly differ from that of S. haematobium. The resulting negative Tajima’s D* and Fu and Li’s D* indices could be a signature of population demographic expansion. No S. haematobium/S. bovis hybrids were observed in our populations, thus all samples were considered as pure S. bovis.ConclusionsThis study provides novel insights into genetic diversity and population genetic structure of S. bovis. No strong genetic structure was observed at the country scale but some genetic indices could be associated as a signature of population demographic expansion.Electronic supplementary materialThe online version of this article (10.1186/s13071-019-3307-0) contains supplementary material, which is available to authorized users.
La gale du porc, due à Sarcoptes scabiei var. suis, est l’une des principales dermatoses porcines, présente dans de nombreux élevages. Elle provoque d’importantes pertes économiques dans plusieurs pays et son éradication passe par une amélioration des conditions d’hygiène. En l’absence de données récentes sur la prévalence de cette infestation au Cameroun, la recherche des parasites par raclages cutanés a été réalisée dans 52 élevages de la région de l’Ouest (département de la Mifi). En avril-août 2015, puis en avril-août 2016, 359 raclages cutanés sur 103 truies, 39 verrats et 217 porcelets sevrés ont permis d’identifier S. scabiei var. suis dans 23,1 % des élevages (12/52 ; soit 40 porcheries exemptes de gale) avec une prévalence moyenne de 19,5 % (70/359), sans différence de sexe ni d’âge. Les porcheries les plus infestées étaient celles où l’hygiène était la plus défectueuse. Des programmes d’éducation sanitaire doivent être mis en place pour sensibiliser les éleveurs à l’importance du respect des règles d’hygiène dans la lutte contre la gale porcine.
Une enquête a été réalisée sur 330 bovins à l’abattoir de Bangangté (région Ouest, Cameroun) pour estimer la prévalence de la fasciolose bovine. Trois méthodes de dépistage ont été comparées : a) l’inspection vétérinaire post mortem, suivie de la dissection des principaux canaux biliaires destinée à mettre en évidence les adultes de Fasciola gigantica ; b) la coproscopie, utilisant la technique de sédimentation ; et c) la recherche des oeufs dans la bile. Cette dernière méthode, considérée comme la technique de référence, a permis d’identifier 110 bovins (prévalence de 33 %) infestés. Des douves adultes ont été retrouvées dans le foie de 24 d’entre eux (prévalence de 7 %). Quant à la coproscopie, elle était positive chez 20 animaux (prévalence de 6 %). Tous les bovins positifs à la coproscopie ou lors de l’examen du foie avaient des oeufs de F. gigantica dans les échantillons de bile. En revanche, parmi les 306 bovins chez lesquels aucune douve adulte n’a été retrouvée dans le foie, 10 avaient des oeufs de F. gigantica dans leurs fèces et 86 éliminaient des oeufs dans la bile. Comparées à la technique de référence, les sensibilités de la coproscopie et de la recherche des douves adultes dans les foies ont été respectivement de 18 % (20 coproscopies vs 110 animaux avec oeufs dans la bile) et de 22 % (24 foies positifs vs 110). Ces résultats montrent que la fasciolose bovine est fréquente chez les animaux abattus à Bangangté, mais que l’examen du foie ou la coproscopie ne permettent pas d’identifier tous les animaux infestés.
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