Le développement de la communication publique des dernières décennies n'a pas épargné les gouvernements municipaux (Ashworth et Voogd, 1990 ; Miège, 1989 ;Arnold et al, 1983). Tant en France qu'au Québec, la communication des collectivités locales a vécu une véritable mutation. Transportée par des réformes politiques 1 qui accordent au palier local une plus grande autonomie d'action, la nouvelle communication des villes 2 s'inspire de plus en plus de celle des organisations commerciales (Benoit et Benoit, 1989 ;Pailliart, 1993 Dans une telle optique, la communication politique ne se limite pas seulement aux seuls acteurs politiques. Elle engage plutôt tous les acteurs d'une collectivité, dès que la communication s'inscrit entre la coopération et le conflit. À ce titre, l'information municipale est une communication politique parce qu'elle constitue une ressource gouvernementale qui suscite l'intérêt de différents acteurs. Ces derniers entretiennent à son endroit des relations sous l'égide du partenariat, mais dont les échanges réels sont plus proches de l'interaction stratégique {id., p. 99).HERMÈS 16, 1993 259

Este texto comienza con una reseña histórica sobre la creación de diferentes programas de estudios de posgrado por el Departamento de Información y Comunicación (dic)2 de la Universidad Laval (Quebec, Canadá) en los años 80 y recientes. Se analiza la adopción de la expresión “comunicación pública” como estandarte común de los tres “campos” de profesores-investigadores: los ligados a la enseñanza del periodismo, los enfocados en la actividad profesional de relaciones públicas y los académicos críticos de los medios masivos.

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