L’objectif de cette étude est d’évaluer au Bénin l’efficacité du réseau des aires protégées dans la conservation des habi- tats favorables et prioritaires de certaines espèces ligneuses d’importance socio-éco- nomique. Il s’agit de Afzelia africana, Anogeissus leiocarpa, Burkea africana, Daniellia oliveri, Detarium microcarpum, Prosopis africana et Khaya senegalensis. Les techniques basées sur le principe d’en- tropie maximale (Maxent) combinées avec les SIG ont été utilisées pour projeter les habitats favorables de ces sept espèces ; le logiciel Zonation a été utilisé pour la modé- lisation des habitats prioritaires. Les points de présence des espèces ont été collectés et associés aux variables bioclimatiques dérivées de la température mensuelle et de la pluviométrie obtenues à partir de la base de données en ligne de AfriClim, ainsi qu’à la variable édaphique (sol). En terme de déterminisme environnemental, les variables bioclimatiques telles que l’écart diurne moyen de la température (Bio2), les précipitations annuelles moyennes (Bio12), l’évapotranspiration potentielle (ETP) et la variable biophysique sol, sont prédictives pour les distributions des sept espèces. Les habitats protégés plus favo- rables aux sept essences dans la zone gui- néenne commencent aux limites de la forêt classée de Kétou (7°43’N), dans la zone soudano-guinéenne, à partir de la lati- tude de la forêt classée d’Agoua (8°30’N), et dans la zone soudanienne à partir de la latitude de la Pendjari (10°35’N). Pour la conservation des habitats prioritaires, l’étude de représentation révèle que, dans les zones soudaniennes (9°75’-12°27’N), guinéenne (6°50’-7°40’N) et soudano-gui- néenne, les aires protégées sont respec- tivement efficaces, peu efficaces et non efficaces.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.