Using a recent public expenditure dataset, this article proposes a 'reality check' of the level and composition of input subsidies in nine African countries between 2006 and 2013. Results show that input subsidies (1) received close to 35% of agricultural-specific expenditure on average and (2) cover a variety of interventions, including investments in capital, such as on-farm irrigation, and in on-farm services, such as inspection or training. Further, the figures show that input subsidies tended to become entrenched in agricultural budgets over time, leading to suboptimal execution rates, and were primarily funded by the national taxpayer, while donors invested more in public goods. Findings confirm that input subsidies crowded out other spending categories likely to be more supportive of long-term agricultural development objectives. The article concludes that the political economy of input subsidies should be directed to making more concrete efforts to attain a better balance of public expenditure on agriculture.Furthermore, policy-makers should aim to increase the efficiency and policy coherence of input subsidies, since merely abolishing them is likely to be unfeasible in the short term.
K E Y W O R D Sinput subsidies, public expenditure trends, sub-Saharan Africa
| O215GHINS et al.
Analyse des incitations à la production de riz dans la zone de l'Office du Niger au Mali L e riz est produit au Mali depuis des siècles, en particulier dans la vallée du Niger. Première production céréalière du pays, le riz est perçu comme la principale denrée permettant à la fois d'atteindre la sécurité alimentaire, d'améliorer les revenus des producteurs, et de Résumé Au Mali, le riz est l'objet d'une attention particulière en termes de politiques publiques. Les autorités encouragent sa production pour apporter un revenu aux producteurs, satisfaire la consommation nationale et faire du pays un exportateur net. Cependant, le riz local reste fortement concurrencé par le riz importé. Depuis les années 2000, le gouvernement a pris des mesures répondant à deux objectifs : maintenir des prix abordables pour les consommateurs et soutenir les producteurs pour dynamiser la production. Le gouvernement ne semble pas avoir atteint ces deux objectifs simultanément, comme le montre notre analyse des prix au producteur et au grossiste. Les producteurs ont en effet été pénalisés à partir de 2006, recevant des prix bas malgré le soutien qu'a représenté l' « Initiative Riz » dès 2008. Cela est dû à une combinaison de facteurs incluant des mesures en faveur des importations lors de la crise alimentaire de 2008-2009, des rigidités structurelles entraînant des coûts de transport élevés et une surévaluation du franc CFA (F CFA). Le gouvernement, s'il veut faire du pays un exportateur net de riz, devra soutenir par des prix incitatifs une augmentation à long terme de la production.
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