This is the text of the 2013 Ely Lecture presented at the American Economics Association convention in San Diego. I am grateful to Yueran Ma, Charles Nathanson and especially Kristina Tobio for extraordinary research assistance. Joseph Gyourko and Jose Scheinkman provided helpful comments. The Taubman Center for State and Local Government provided helpful financial support. The Taubman Center for State and Local Government provided helpful financial support. The views expressed herein are those of the author and do not necessarily reflect the views of the National Bureau of Economic Research.NBER working papers are circulated for discussion and comment purposes. They have not been peerreviewed or been subject to the review by the NBER Board of Directors that accompanies official NBER publications.
Résumé La copropriété et l’appartement individuel représentent la forme dominante de propriété dans la ville de Paris au XX e siècle. Aujourd’hui encore, près de la moitié des logements sont dans des immeubles qui associent différents propriétaires. Pourtant dans la capitale de la France la possession d’un appartement est une forme relativement nouvelle de logement et de propriété, qui émerge dans les années postérieures à la Grande Guerre. Elle n’est pas le prolongement naturel du paysage bâti de la ville ni de son marché immobilier. Il y avait en effet des obstacles idéologiques, légaux et financiers sur cette voie. Cet article se centre sur les activités commerciales et promotionnelles des groupes d’intérêt privés, des promoteurs immobiliers et des courtiers. Il étudie la construction d’un marché du logement occupé par des propriétaires à Paris au cours du premier XX e siècle. Il retrace deux grandes dynamiques : la circulation entre la promotion de la propriété des ouvriers et la commercialisation d’appartements pour les classes moyennes, le mouvement entre la propriété de logements en banlieue et à Paris. Il défend l’idée que des acteurs de marché privés ont joué un rôle majeur dans le mariage du « domicile » et de la « propriété » dans le contexte français, et souligne l’importance de la distribution et de la consommation de logements pour comprendre le développement urbain. 1
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