1. Des études ont été entreprises en vue de vérifier dans quelle mesure l'application de faibles doses de rayons X à des graines de radis avant leur semis pouvait provoquer une stimulation ultérieure de la croissance des plantes issues de ces graines, et aboutir à l'obtention d'une augmentation de rendement. 2. Les résultats obtenus permettent de conclure qu'il y a bien une stimulation de la croissance des plantes, à la suite de l'application aux graines de certaines doses de radiations. 3. La stimulation de croissance se manifeste seulement sur le système radiculaire. Elle n'intéresse pas le système foliaire. 4. La stimulation semble pouvoir être induite seulement par des doses bien précises, situées dans une marge assez étroite. 5. La sensibilité diffère d'une variété à l'autre au sein de la même espèce. 6. Les différences de poids entre matériel provenant de graines irradiées et matériel provenant de graines témoins non traitées ne deviennent mathématiquement significatives qu'à partir d'un stade déterminé de croissance ou de développement des plantes. Tout essai récolté en dehors de cette phase optimum ne permet pas de conclure mathématiquement, bien qu'il y ait indéniablement dans tous les cas une différence en faveur du matériel irradié, ainsi que le prouve la succession des résultats dans le temps.

A. l'occasion de l'étude de la dormance chez une variété précoce d'aracihide, les auteurs ont procédé au marquage des gousses, ce qui les a conduit à formuler ou proposer certaines réponses à diverses questions qui se sont trouvées soulevées au cours de ce travail. L'importance du début de la floraison et en particulier de la sixième semaine après le semis, se trouve mise en évidence ; cette observation intéresse une protection insecticide éventuelle et plus encore l'agronome chargé de réaliser les meilleures conditions culturales et le sélectionneur dont la tache essentielle est d'isoler des types à haut rendement. Il ressort, dans le cas de la variété étudiée que la non-dormance des graines peut cependant permettre d'envisager un arrachage relativement tardif des plantes — même en année pluvieuse — un phénomène d'inhibition se manifestant pour les graines demeurant attachées sur la plante. Ce travail a été réalisé au C.R.A. de Bambey (Sénégal) par le Service de Génétique de l'Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer.