Introduction: HBV-HIV co-infection is a major public health problem. The objective of this study was to contribute to the improvement of management of HBV-HIV co-infected patients in Congo. Methods: This was a cross-sectional descriptive study conducted from January 1st to September 30th, 2016. We studied outpatients seen in hospitals and Integrated Health Center of Department of Lékoumou. Screening for HBsAg was done by rapid test (Heath Mate HBsAg plus test) and that of HIV 1 and 2 was done by immunoassay (ImmunocoCOMB II HIV). The detection of HBV DNA was made by the QIAGEN QIA Kit and the identification of genotypes by PCR product sequencing at the National Public Health Laboratory of Brazzaville. Results: During nine months of study period, 204 patients were enrolled to participate in this study. Male patients were 37.3% and female were 62.7%, with a sex ratio of 0.5. The mean age was 40.9 ± 13.4. The frequency of HBV-HIV co-infection was 2.4% (n = 5). Single infections accounted for 6.3% (n = 13) for HBV and 12.3% (n = 23) for HIV. Carriers of HBV DNA accounted for 7.8% (n = 16/204). Condom non-use was significantly associated with co-infection and mono-infection (P <0.05). HBV genotype E was more common in the study participants than genotype A. Conclusion: HIV-HBV co-infection exists. Despite the small sample size, the prevalence of infection with hepatitis B virus remains high. Two HBV genotypes, A and E, have been identified in co-infected and monoinfected patients.
Résumé Libreville présente de profondes inégalités d’accès aux services d’eau et de collecte des déchets. Ni l’intervention directe de l’État, ni les formules libérales de gestion ne parviennent à les réduire. La situation semble toutefois paradoxale, tant les investissements urbains ont été importants. En réalité, ces derniers, orientés vers des infrastructures de prestige, ne sont pas parvenus à réduire des inégalités largement engendrées par les contraintes topographiques. En plus, les logiques d’action des prestataires de services ont aggravé les disparités. Le cas gabonais présente des originalités pouvant contribuer à enrichir les connaissances sur « la crise » des villes africaines.
La primauté des administrations centrales dans la gestion des villes africaines est bien connue. La gouvernance, conçue comme mode de gestion pluraliste, a été introduite dans les pays du sud par les bailleurs de fonds, afin d’infléchir le centralisme. Au Gabon, comme dans tous les pays africains, la gouvernance accompagne désormais toutes les réformes qui touchent aux modes de gouvernement des villes, notamment dans le domaine des services de base. Le succès médiatique et politique de cette notion traduit-il pour autant le recul de l’interventionnisme étatique ? L’étude du jeu d’acteurs dans la gestion des déchets à Libreville illustre une évolution majeure : l’association croissante de partenaires privés dans les politiques publiques. Mais elle montre aussi la manière dont les autorités étatiques freinent le désir d’émancipation des autorités municipales et le besoin d’affirmation de la société civile dans les processus décisionnels. Le texte révèle ainsi qu’à l’opposé des discours sur la décentralisation et la bonne gouvernance, le pouvoir central reste dominant dans la gestion des affaires urbaines.
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