Hyperplasia of smooth muscle contributes to the thickening of the intestinal wall that is characteristic of inflammation, but the mechanisms of growth control are unknown. Nitric oxide (NO) from enteric neurons expressing neuronal NO synthase (nNOS) might normally inhibit intestinal smooth muscle cell (ISMC) growth, and this was tested in vitro. In ISMC from the circular smooth muscle of the adult rat colon, chemical NO donors inhibited [(3)H]thymidine uptake in response to FCS, reducing this to baseline without toxicity. This effect was inhibited by the guanylyl cyclase inhibitor ODQ and potentiated by the phosphodiesterase-5 inhibitor zaprinast. Inhibition was mimicked by 8-bromo (8-Br)-cGMP, and ELISA measurements showed increased levels of cGMP but not cAMP in response to sodium nitroprusside. However, 8-Br-cAMP and cilostamide also showed inhibitory actions, suggesting an additional role for cAMP. Via a coculture model of ISMC and myenteric neurons, immunocytochemistry and image analysis showed that innervation reduced bromodeoxyuridine uptake by ISMC. Specific blockers of nNOS (7-NI, NAAN) significantly increased [(3)H]thymidine uptake in response to a standard stimulus, showing that nNOS activity normally inhibits ISMC growth. In vivo, nNOS axon number was reduced threefold by day 1 of trinitrobenzene sulfonic acid-induced rat colitis, preceding the hyperplasia of ISMC described earlier in this model. We conclude that NO can inhibit ISMC growth primarily via a cGMP-dependent mechanism. Functional evidence that NO derived from nNOS causes inhibition of ISMC growth in vitro predicts that the loss of nNOS expression in colitis contributes to ISMC hyperplasia in vivo.

La tanche (Tinca tinca) est une des nombreuses espèces exotiques envahissantes qui font maintenant partie intégrante de l’écosystème fluvial du Saint-Laurent. Importée au Québec en 1986, cette espèce a par la suite colonisé divers secteurs de la rivière Richelieu et du fleuve Saint-Laurent. Depuis 2011, les observations de tanche sont de plus en plus nombreuses dans le corridor fluvial du Saint-Laurent, particulièrement au lac Saint-Pierre, et l’espèce a même atteint les régions de Montréal et de Québec. La tanche est décrite comme une espèce opportuniste ayant une capacité d’adaptation à des conditions environnementales extrêmes. Cette caractéristique soulève plusieurs inquiétudes quant à son éventuel impact sur les communautés ichtyologiques et benthiques du lac Saint-Pierre, du Richelieu et du fleuve Saint-Laurent. Dans cet article, nous présentons en détail la progression de cette espèce depuis son introduction dans la rivière Richelieu jusqu’à ses plus récentes observations dans le corridor fluvial du Saint-Laurent et discutons de l’impact que cette espèce pourrait avoir sur le chevalier cuivré, espèce unique au Québec, et sur la population de perchaude au lac Saint-Pierre

Au Canada, l’introduction de nouvelles espèces est survenue dès l’arrivée des premiers explorateurs européens au pays. Bien que la plupart de ces espèces, dites exotiques, causent peu de dommages aux écosystèmes qu’elles colonisent, certaines, par contre, croissent et se dispersent rapidement causant ainsi des impacts négatifs importants. Une espèce exotique est qualifiée d’envahissante lorsque son établissement ou sa propagation constitue une menace pour l’environnement, l’économie ou la société. Afin de détecter et de suivre la progression des espèces exotiques, la Direction de l’expertise du Bas-Saint-Laurent du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) a mis sur pied, en 2007, un Réseau de détection précoce des espèces aquatiques exotiques envahissantes (EAEE) du fleuve Saint-Laurent. Ce réseau, formé de pêcheurs commerciaux oeuvrant dans tout le Saint-Laurent, permet d’avoir une connaissance actuelle des EAEE présentes dans le fleuve et de suivre leur évolution. En 4 ans, les pêcheurs ont rapporté la capture de 171 spécimens inhabituels appartenant à 7 espèces différentes, 2 en extension d’aire : le stromatée à fossettes (Peprilus triacanthus) et le balaou (Scomberesox saurus) ainsi que 5 EAEE : l’alose à gésier (Dorosoma cepedianum), l’alose d’été (Alosa aestivalis), la tanche (Tinca tinca), le crabe chinois à mitaines (Eriocheir sinensis) et le gobie à taches noires (Neogobius melanosomus)

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